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Présentant devant SM le Roi Mohammed VI les grands axes de ce plan, le ministre a souligné que la stratégie renouvelée de développement et de compétitivité du secteur vise à tripler le PIB halieutique et à augmenter la consommation de poisson au Maroc pour atteindre 16 kg/ habitant/an en 2020 contre 10 kg actuellement.
Grâce aux mesures et projets programmés dans le cadre de la nouvelle stratégie, le nombre des emplois directs à terre (industrie et aquaculture) devrait passer de 61.650 à 115.000, celui des emplois indirects de 488.500 à 510.200 et le volume de la production halieutique s'établira à 1,660 million de tonnes contre 1,035 millions actuellement.
De même, la valeur des exportations des produits de la mer sera portée à plus de 3,1 milliard de dollars contre 1,2 milliard en 2007, a-t-il ajouté.
Le plan “Halieutis” prévoit la concrétisation de 16 projets structurants dans les filières de transformation et de valorisation des produits de la mer, a relevé M. Akhannouch, qui cite le projet phare de création de trois pôles de compétitivité (Tanger, Agadir, Laâyoune-Dakhla) devant mobiliser des investissements de neuf milliards de DH.
L'ambition de doter le Royaume de trois nouveaux pôles de compétitivité, a-t-il poursuivi, procède d'une nouvelle orientation dans ce domaine tendant à dynamiser les régions abritant lesdits pôles, à renforcer la compétitivité du Maroc au niveau international, à faire émerger des habitudes de travail nouvelles, fondées sur la coopération et la complémentarité.
Les autres projets programmés ciblent essentiellement l'aménagement des pêcheries sur la base de quotas, la promotion et le partage de la connaissance scientifique, l'adaptation de l'effort de pêche, le développement de l'aquaculture pour en faire un moteur de croissance majeur ainsi que des infrastructures et équipements de débarquement.
Il s'agit aussi d'améliorer la gestion des espaces portuaires, de renforcer l'attractivité des halles à marée, de structurer et dynamiser le marché intérieur autour des marchés de gros et de détail, de faciliter l'accès des industriels aux matières premières et des les orienter sur les marchés les plus porteurs.
Le ministre a affirmé que pour un meilleur encadrement du secteur, l'accent sera mis sur la clarification du dispositif juridique, le développement du système de contrôle et la mise en place d'une traçabilité tout le long de la chaîne de valeur, le renforcement des compétences et améliorer l'attractivité des métiers et l'organisation de la représentation professionnelle.
La nouvelle stratégie, a-t-il dit, est fondée sur une vision sectorielle intégrée s'articulant autour de trois axes majeurs, à savoir l'exploitation durable des ressources et la promotion d'une pêche responsable, le développement d'une pêche performante en faveur d'une qualité optimale dans le traitement des produits, et l'amélioration de la compétitivité afin de conquérir de nouvelles parts de marché.
D'autre part, il a précisé que cinq instruments seront mis en place pour l'exécution de la nouvelle stratégie, dont le Comité national de la pêche, chargé de définir la politique d'aménagement des pêches maritimes, suivre la mise en oeuvre et évaluer les impacts, ainsi que le Fonds pour l'ajustement et la modernisation de l'effort de pêche, dédié à la restructuration de la flotte de pêche au Maroc.
Il sera également procédé à la création d'une Agence nationale pour le développement de l'aquaculture, un Centre de valorisation des produits de la mer et un Observatoire de l'emploi du secteur halieutique.