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Ceci étant, en ce qui concerne le panel qui s’interroge sur l’impact de la libéralisation des prix des produits pétroliers, dans le Spécial l’on explique que cette libéralisation qui est opérationnelle dans le Royaume depuis le début du mois de décembre 2015 est une étape stratégique dans la réforme de la Caisse de compensation. «Cette réforme aura certainement des retombées sur l’efficacité économique des acteurs et exposera les consommateurs directement aux risques du marché international des hydrocarbures», indiquent les experts du CMC précisant que la réussite de ce chantier dépendra amplement de plusieurs facteurs. Néanmoins, ils relèvent que le facteur le plus important reste certainement le réseau de distribution des hydrocarbures dévoilant, dans ce cadre, que le jeu de la concurrence dans ce secteur sera capital dans la fixation des prix des produits pétroliers. Et de conclure que la transmission des variations des prix des produits pétroliers dépendra largement de l’efficacité de ce réseau, de sa réactivité et de sa concurrentiabilité.
En outre, l’autre pivot du Spécial et non des moindres qui s’intéresse aux «perspectives 2016: forte contraction du cycle de croissance» a eu le mérite de démontrer que les orientations de l’activité économique en ce début d’année annoncent une forte contraction du cycle de production. Ainsi, la même source fait savoir que le déficit pluviométrique particulièrement sévère au cours des derniers mois pèsera lourdement sur les performances du secteur agricole, les revenus et la demande.
Et de faire observer que la perspective de contraction de l’activité sera d’autant plus marquée car le secteur non-agricole, faisant face à un affaiblissement de la demande tant au plan interne qu’externe, ne sera, finalement, que d’un apport limité pour compenser le déficit prévisible de production. L’on fait aussi état de même source d’un rythme de croissance qui ne pourra, dans ce contexte, dépasser 1,2% mettant en garde que cette perspective qui implique un repli-contraction de la croissance estimé à 3,8 points par rapport à l’exercice 2015 aura d’importantes répercussions sur les revenus, les niveaux de vie et l’emploi. C’est dire que 2016 s’annonce mal entraînant dans son sillage des Marocains d’ores et déjà mal en point.