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Les cours du pétrole reculaient légèrement mardi matin sur un marché peu actif, après avoir repris deux dollars la veille en raison des craintes soulevées par l'offensive d'Israël dans la bande de Gaza et de ses répercussion possibles sur l'offre d'or noir.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 40,10 dollars, en baisse de 45 cents par rapport à la clôture de lundi soir.
A la même heure, à New York, le baril de "light sweet crude" pour livraison en février s'échangeait à 39,38 dollars, cédant 64 cents.
Le pétrole "manque de dynamisme pour passer d'un côté ou de l'autre de la barre des 40 dollars, car il n'y a pas suffisamment de liquidités sur le marché pour entraîner une forte déviation par rapport à ce seuil critique", a commenté Olivier Jakob, du cabinet suisse Petromatrix.
Les salles de marchés sont désertées par les opérateurs, pour la plupart en congé, "après une année qui les a mis sur le flanc", remarquent les analystes du cabinet Cameron Hanover. Les échanges sont donc très réduits.
La veille, les cours du pétrole avaient gagné plus de deux dollars à Londres comme à New York, sur un marché inquiet des répercussions sur les approvisionnements d'or noir de l'offensive d'Israël dans la bande de Gaza.
Les forces terrestres israéliennes se tenaient prêtes mardi pour intervenir à Gaza, où les attaques aériennes visant à mettre au pas le Hamas ont fait au moins 360 morts depuis samedi.
"La crainte que le conflit ne devienne une offensive terrestre dominait les esprits mardi matin, sachant qu'une escalade des hostilités pourrait menacer les approvisionnements en provenance d'Iran", commentaient les analystes du cabinet londonien John Hall.
Par ailleurs, les prix sont soutenus par des déclarations de la Libye et des Emirats Arabes Unis: ces deux pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole ont déclaré avoir pris des mesures pour se conformer aux décisions du cartel.
"La Libye affirme qu'elle a demandé aux compagnies pétrolières étrangères de réduire leur production de 270.000 barils par jour pour que le pays respecte les limites fixées par l'Opep", rapportait ainsi M. Jakob.
L'Opep a annoncé le 17 décembre une baisse de sa production de 2,2 millions de barils par jour (mbj) à l'issue d'une réunion à Oran (Algérie), à compter du 1er janvier 2009. Ces déclarations tendent à prouver que les pays membres de l'Organisation prennent le chemin d'une réduction effective de leur production.