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C’est ce que vient de dévoiler la Trésorerie générale du Royaume (TGR), qui a présenté un rapport cernant le patrimoine et la situation financière de l’Etat, arrêtée au 31 décembre 2010.
Les données présentées montrent que l’actif total s’élève à 932 milliards de dirhams. Mais si l’Etat avait été une entreprise, il aurait eu une situation nette (valeur comptable égale à la différence entre l’actif et le passif) de 409,9 MMDH environ.
Comparée au PIB du Maroc de la même année (2010) qui était de 779 MMDH, la valeur de ce patrimoine n’est pas du tout consistante, vu qu’il représente moins d’un semestre de PIB.
Par ailleurs, il y a lieu de citer que l’actif public est essentiellement composé d’immobilisations corporelles brutes avec un montant de 693,5 MMDH. Ces immobilisations corporelles, c’est-à-dire le parc immobilier de l’Etat, les infrastructures hydrauliques, les infrastructures routières, le parc automobile, le mobilier de bureau et le matériel informatique, sont d’une valeur nette comptable de 674 milliards de DH, dont 490 milliards pour les terrains et 150 milliards pour les infrastructures routières.
L’Etat possède également 1,49 million d’hectares de terrains, dont la valeur est évaluée à 490 milliards de DH.
En ce qui concerne le parc auto, la valeur nette comptable du matériel de transport détenu par les administrations publiques est évaluée à 3,2 milliards de DH. Les immobilisations financières sont, pour leur part, estimées à 172,5 milliards de DH. Il s’agit des prêts et avances accordés par l’Etat, des participations de l’Etat matérialisées ou non par des titres, des dotations en capital des établissements publics et des droits d’adhésion aux organismes internationaux.
Les immobilisations incorporelles composées essentiellement de logiciels informatiques équivalent pour leur part à 753 millions de dh.
Du côté du passif, le stock total de dette s’est élevé à 284 milliards dont 292 de dettes intérieures et 92 milliards dus à des créanciers étrangers. Un passif qui a dû se creuser davantage ces deux dernières années vu le recours intensif du Trésor à la dette intérieure mais aussi extérieure.