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Le docteur Abderrazak Hifti, médecin de l’équipe nationale de football et du WAC, a lancé un véritable pavé dans la mare au risque de faire bien des remous dans le monde du football, mardi au début de la séance d’entraînement des Lions de l’Atlas qui a suivi la conférence de presse d’Eric Gerets au Grand Stade de Marrakech.
En effet, le docteur Hifti, s’exprimant, sur la disparition du joueur du Raja Zakaria Zérouali 33 ans, décédé dans la nuit de dimanche à lundi, ne s’est pas départagé d’un certain scepticisme quant à la véritable raison, qui selon le docteur du club des Verts, Mohamed Arsi, est mort à la suite d'une intoxication médicamenteuse après une excessive prise de médicaments pour traiter une fièvre tenace (plusieurs boîtes de paracétamol). L’hypothèse avancée par le responsable du staff médical rajaoui, semble peu crédible aux yeux de Hifti. Connu pour son franc parler, le responsable du staff médical des Lions de l’Atlas n’y est pas allé de main morte en soulevant les circonstances peu claires d’après lui, du décès de Zakaria Zérouali qui a été inhummé mardi au cimetière Al Mohammmadi de Berkane sa ville natale.
Le docteur Hifti déplore la légèreté de la gestion du cas de Zakaria Zérouali. L’élégant latéral gauche du Raja avait été admis une première fois dans une clinique pour en ressortir quelque temps après. C’est Amine Erbati inquiet de son absence aux entraînements, qui l’y avait transporté après l’avoir trouvé dans un état déplorable. Traité sans que l’on soit allé au fond des choses, pour ne pas dire superficiellement, Zakaria retounait de suite après dans une autre structure hospitalière, fatalement.
Plusieurs raisons pour le moins brouillonnes prêtant à la suspicion ont alors été avancées. Le staff médical a d’abord envisagé une hépatite sévère et brutale dont l’origine pouvait être toxique avant de se raviser et préférer la thèse d’une surdose de médicaments, réfutant et balayant du coup et sans que cela ne soit demandé, toute probalité d’une éventuelle maladie infectieuse des climats chauds et humides qu’ont récemment côtoyés les joueurs du Raja inscrits en Ligue des champions telle que le paludisme, ou autre dengue. Un côté superficiellement pris en compte selon Hifti, surtout après un séjour en Afrique. «Un joueur qui souffre de fièvre doit être pris au sérieux, car en réalité on ne peut pas se cacher derrière des diagnostics d’élimination ». C’est tout dire !