Le nouvel établissement répondra aux besoins de 940.000 habitants : SM le Roi lance les travaux de l'hôpital préfectoral de Salé

SM le Roi Mohammed VI a procédé lundi à la pose de la première pierre de l'hôpital préfectoral de Salé, dont la construction et l'équipement nécessiteront un investissement total de 272 millions de dirhams.
Le projet sera mis en œuvre dans le cadre de la stratégie nationale 2008-2012 dans le domaine de la santé, élaborée conformément aux Hautes directives royales et répondra aux besoins de 940.000 habitants en termes de proximité et de prise en charge médicale.
Ce projet, qui sera réalisé sur une superficie de 3,7 ha, vise à doter la ville de Salé d'un établissement hospitalier de haut niveau, à même de pallier le déficit de l'offre médicale et d'accompagner la demande croissante sur les services de santé.
D'une capacité de 250 lits, le futur hôpital de Salé contribuera au développement d'une offre médicale de proximité et à l'amélioration de la qualité des soins et des conditions d'accueil et de prise en charge des citoyens, en droite ligne de la stratégie nationale 2008-2012 dans le domaine de la santé, élaborée en application des Hautes directives de SM le Roi.
Ce projet a été conçu conformément à cette vision d'ensemble qui place la promotion du secteur de la santé au premier rang des priorités de l'action sociale, de manière à mieux répondre aux besoins d'une population de 940.000 habitants en termes de proximité des services de santé et d'assistance médicale.
Le nouvel établissement, destiné à remplacer l'actuel hôpital Moulay Abdellah, comprendra des services de médecine générale, de chirurgie, de pédiatrie, d'urgences et de réanimation, d'accouchement et de gynécologie. Il disposera également d'un hôpital du jour, d'un service de radiologie doté d'un laboratoire, d'un bloc de chirurgie oto-rhino-laryngologie, d'un pavillon administratif et d'autres dépendances.
Le projet, qui sera fin prêt dans un délai de trois ans, permettra d'améliorer de manière significative les prestations sanitaires au niveau de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaer et d'alléger la pression sur les autres centres hospitaliers, principalement le CHU Avicenne de Rabat. Il sera financé par le ministère de la Santé (50 %) et par un prêt de la Banque européenne d'Investissement (BEI).