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Nommé, il y a moins de deux ans à la tête de la wilaya, Mohamed Jalmouss avait, en prenant service, déclaré son intention de redresser la situation à Laâyoune et mettre fin à ce qu’il avait qualifié de principauté d’Ahl Errachid, selon des témoins.
Aussi, l’une des premières institutions victimes du soi-disant redressement du wali, fut-elle la coordination locale de la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance dont le personnel était en grève, réclamant son salaire. Ce qui provoqua la mort de deux enfants. Vint ensuite le tour des associations qui avaient pour habitude d’organiser des festivals et manifestations en vue de promouvoir la culture locale et le tourisme. Aucune ne pouvait organiser de manifestation du fait du refus du premier responsable régional.
La municipalité et les différents conseils élus étaient gelés. Le wali étant l’ordonnateur sans l’accord duquel aucun conseil ne pouvait engager de dépenses, il bloquait toutes les dépenses quelle qu’en soit la nature.
Certains festivals étaient déplacés vers les régions voisines, car le wali ne voulait pas en entendre parler.
Les différentes manifestations culturelles ou touristiques occupaient les jeunes gens et permettaient des activités parallèles qui faisaient bouger les commerces, les taxis, les hôtels et autres secteurs d’activités.
Tout était bloqué et le wali n’en démordait pas ou ne voyait pas le chaos vers lequel il menait la ville.
L’un des résultats de cet entêtement était la naissance du camp de Gdeim Izik et les malheureux évènements qui s’en étaient suivis. Sans parler du climat délétère entre les différentes composantes de la population que cette situation a créé.
C’est donc avec soulagement et dans un climat festif que les habitants ont accueilli la nomination de Khalil Dkhil.
Originaire de Laâyoune où il est né en 1945, il est issu d’une respectable famille sahraouie.
Appartenant à la grande tribu R’Guibat, il a occupé plusieurs postes de responsabilité dans l’administration territoriale et dans la diplomatie du Royaume.
Sa nomination, par ce temps de tension et d’incertitude, a suscité beaucoup d’espoir d’apaisement et de réconciliation.
Contrairement à ce que certains ont écrit, M. Dkhil n’a jamais été dans les camps du Polisario.
Diplômé de l'Ecole supérieure de commerce de Grenade, M. Dkhil a été nommé par Feu Hassan II, ambassadeur du Maroc à La Havane de 1975 à 1979, puis à Belgrade de 1979 à 1982.
Il a ensuite été nommé gouverneur dans les provinces de Smara, le 12 août 1983, de Chefchaouen, le 25 janvier 1994 et de Boulemane le 27 septembre 1998. En décembre 1999, Khalil Dkhil a été nommé gouverneur, détaché à l'Administration centrale du ministère de l'Intérieur. En 2007, il a été nommé par S.M le Roi, wali détaché à l'Administration centrale du ministère de l'Intérieur. Poste qu’il a occupé jusqu’à sa nomination, vendredi, à la tête de la wilaya de Laâyoune-Bojdour- Sakia El-Hamra.