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Lundi dernier, lors de l’annonce de son nouveau deal avec Universal Music Group et Republic Records, Taylor Swift en a profité pour imposer une condition assez inattendue : en parallèle du contrat, UMG doit s’engager à remettre une part de l’énorme gâteau des revenus Spotify aux artistes, sur une base non-négociable. Une demande vaste, voire un peu floue. Il y a quelques années, les trois grands labels – Universal, Sony et Warner – ont tous acheté des actions chez Spotify, chacun promettant tour à tour que les artistes bénéficieraient de l’investissement en cas de plus-value auprès du géant du streaming suédois. En mars dernier, Universal (le dernier à s’être engagé) a annoncé que les artistes « auraient une part du gâteau » en cas de reventes de ses parts, en marge de l’introduction de Spotify à la Bourse de New York. Mais d’après certaines sources, le marché conclu avec Taylor Swift impliquerait une distribution des revenus auprès des artistes signés chez Universal totalement indépendante de leur statut – en d’autres termes, chaque artiste recevrait sa part même si ce dernier doit encore de l’argent au label. Une démarche que Sony a également enclenchée suite à l’encaissement de parts investies dans Spotify, plus tôt dans l’année, mais pas Warner, dont les parts devraient revenir directement dans les caisses du label.
D’après ces mêmes sources proches de Rolling Stone US, cette concordance entre les exigences de la chanteuse et la méthode de paiement du PDG d’Universal Music Group, Sir Lucian Grainge, aurait largement contribué à concrétiser le deal. Si aucun chiffre n’a été dévoilé, invoquant la nature encore toute relative du deal, Taylor Swift a tenu à préciser que cette gestion des revenus était soumise à «de bien meilleures conditions» que chez Sony ou Warner.
«Dans le cadre de la signature de mon nouveau contrat avec Universal Music Group, j’ai demandé à ce que chaque revenu généré par leurs parts au sein de Spotify soit redistribué auprès de leurs artistes, sans que cela soit récupérable», explique-t-elle dans un post Instagram. « Ce à quoi ils ont aimablement concédé, croyant fermement qu’il s’agit là de bien meilleures conditions de rémunération comparé au système des autres grands labels.» Elle ajoute que ces revenus Spotify « comptent plus pour moi que n’importe quel autre accord » d’un contrat qui lui donne également tous les droits sur ses futurs enregistrements bruts, et qu’il s’agit bien « d’un premier pas vers de meilleurs lendemains pour les créateurs – un but pour lequel je me battrai toujours, de quelque manière que ce soit. »