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Le gouvernement a tenu à les rassurer en affirmant que l’approvisionnement en produits de base qui enregistrent une large consommation durant ce mois sera abondant et que leurs prix seront stables. C’est ce qu’a souligné récemment Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts. Celui-ci a ajouté que le gouvernement suivra l’évolution des prix des denrées alimentaires et la situation des marchés quotidiennement.
Pour sa part, Mohamed Joubeil, président de l’Association du marché de gros des fruits et légumes à la capitale économique, a mis en avant que l’offre est abondante cette année et que les prix des légumes et fruits sont stables. A titre d’exemple, il a affirmé que le prix d’un caisson de tomates varie actuellement entre 110 et 150 DH selon la qualité du produit, soulignant que c’est le même prix d’il y a un mois. Selon la même source, le prix des oignons est de 2,50 DH/kg, celui de la banane importée est de 15 DH, alors que celui de la banane locale se situe entre 7,50 et 8,50 DH.
Toutefois, Mohamed Joubeil n’a pas exclu une augmentation des prix dans les prochains jours suite à une hausse éventuelle de la demande surtout durant les premiers jours de Ramadan.
« C’est une loi universelle du marché; quand la demande est plus forte que l’offre, les prix augmentent automatiquement », a-t-il expliqué dans une déclaration à Libé. Et d’ajouter: «C’est le comportement des consommateurs qui détermine en fin de compte les produits alimentaires les plus consommés pendant ce mois sacré. A titre d’exemple, un consommateur au lieu d’acheter un kilo de tomates, préfère acheter 10 kilos ou plus, ce qui entraîne la hausse des prix». En ce sens, Joubeil a appelé les consommateurs à faire preuve de modération.
Mohamed Mghafri, président de l’Association marocaine de défense des droits des consommateurs à Casablanca, a quant à lui assuré dans une déclaration à Libé que l’association, à l’approche de ce mois, effectue des tournées dans les marchés, notamment les marchés informels, pour s’enquérir des prix des produits les plus consommés durant ce mois.
En ce qui concerne les légumes, M. Mghafri a affirmé que cette année l’offre est suffisante sur les marchés de Casablanca et que les prix sont abordables. Mais il a mis en garde contre les spéculations qui peuvent induire une augmentation des prix des légumes qui sont fortement consommés par les Marocains comme les tomates.
En plus, il a noté que les fruits secs comme le sésame, l’amande, etc, se trouvent en grande quantité sur les marchés. Toutefois, il a remarqué que leur prix est plus élevé que l’année dernière.
Par ailleurs, le président de l’Association marocaine de défense des droits des consommateurs a fait remarquer que les poissons sont peu abondants, ajoutant que le prix de la sardine pourrait varier entre 8 et 15 DH.