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Dans une allocution à l’occasion d’un séminaire régional sur «La comptabilité des actifs naturels pour une croissance verte dans la région MENA», organisé récemment à Marseille, et dont copie est parvenue mercredi à la MAP, Lahlimi a expliqué que plus le référentiel théorique de ladite économie sera rigoureux, sa stratégie opérationnelle et cohérente et l’évaluation de ses retombées économiques et sociales crédible, plus elle aura vocation à emporter l’adhésion des citoyens et de la communauté internationale.
Partant des effets de la crise internationale, il a indiqué que le modèle de production et de consommation adopté par les pays de la région MENA ne peut se reproduire sans un redimensionnement des impératifs de l’environnement dans les politiques économiques, sociales et culturelles de développement de ces pays.
«L’économie verte ne peut être, dès lors, un paradigme de mode pour discours académiques ou électoraux. C’est, de toute évidence, une réponse impérative de ces derniers aux défis de la dégradation des actifs naturels, de la cohésion sociale et de l’égalité intergénérationnelle des chances» a-t-il jugé, notant qu’«elle offre une plateforme pour une nouvelle économie politique de transition vers un modèle économique durable et humanisé».
S’agissant du Maroc, M. Lahlimi a souligné qu’à l’horizon 2030 et à défaut de changements profonds dans son modèle de développement économique, le pays continuerait à subir la destruction annuelle de 30.000 hectares de forêt, une menace de désertification de 92% de son territoire national et une dépendance énergétique croissante, selon les études de prospective menées par le HCP sur le thème «Maroc 2030».
Le pays s’exposerait, à cet horizon, à passer d’une situation de stress hydrique à une situation de pénurie d’eau et à connaître un exode de 5 millions et demi de ruraux et une acidification de quelque 300.000 hectares de terres agricoles périurbaines, a-t-il ajouté.
C’est pour s’inscrire dans le scénario prospectif optimal qui réduirait ces menaces que le Maroc, «s’est résolument engagé dans des programmes d’envergure dans les secteurs des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et d’une agriculture verte basée sur l’économie de l’eau et l’organisation des producteurs accompagnée d’une gestion responsable de ses ressources halieutiques», a-t-il rappelé. Et d’ajouter que le Royaume adopte un modèle de développement où les moteurs de la croissance intègrent, d’une manière progressive, les dimensions de l’économie verte.