Cette fois, c’est le ministre de la Jeunesse et des Sports qui a tenté de ravir la vedette à ses autres collègues.
On fera tout de même l’effort de faire preuve de fair-play à son égard pour rappeler qu’il y a été en quelque sorte forcé. Il le doit à ces satanés diplômés chômeurs qui avaient pris d’assaut le siège de son Mouvement populaire chéri. En bon « militant », il s’est chargé de deviser avec eux, mais comme ministre.
Une double casquette qui ne sied guère au «bogoss» qu’il est. Il n’en reste pas moins que nos adorables chômeurs peuvent désormais dormir tranquilles maintenant que Mister Ouzine s’est engagé à inviter le gouvernement à se rappeler leur existence. Le pied !
Mais par là, le ministre du Sport aura taclé son chef qui ne veut plus entendre parler de cette « bande de chômeurs » et qui répète à satiété que leur problème est sans issue.
Il s’agit, en fait, d’un vrai casse-tête que sont ces jeunes, qui ne sont plus si jeunes que ça, depuis le temps qu’ils se baladent entre sit-in et manif. Il est vrai que se faire recruter d’office dans la Fonction publique est difficilement acceptable, mais Benkirane n’est pas sans savoir qu’il a bien hérité de l’actif comme du passif de l’ancien gouvernement.
Il y a bien eu un accord dans ce sens. Qu’on en finisse alors, une fois pour toutes.