-
Le CNDH annonce une série d'engagements au 1er Congrès sur les disparitions forcées à Genève
-
Plaidoyer du Maroc à Genève en faveur d’une ratification universelle de la Convention internationale sur les disparitions forcées
-
Interpellation d’un extrémiste partisan de l’organisation terroriste Daech
-
Nasser Bourita reçoit la DG de l'Agence de développement de l'UA
-
Lilongwe réitère son soutien à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc
M. Othmani qui sera reçu aujourd'hui par le Président Abdelaziz Bouteflika, a été accueilli à sa descente d'avion à l'aéroport Houari Boumediene, en provenance du Caire, par son homologue Mourad Medelci.
Les deux hommes se trouvaient la veille dans la capitale égyptienne pour une réunion de la Ligue arabe sur la Syrie. Il s'agit de la première visite d'un ministre marocain des Affaires étrangères en Algérie depuis celle, en juin 2003, de Mohamed Benaïssa qui devait justement relancer le "processus d'édification" du Maghreb.
L'actuelle visite du chef de la diplomatie marocaine à Alger s'inscrit dans un contexte marqué par des changements dans le monde arabe et une "volonté partagée" de tous les pays de la région de "dynamiser" l'Union du Maghreb arabe (UMA), selon les propos dimanche du ministre délégué algérien aux Affaires maghrébines et africaines Abdelkader Messahel.
L'inaction de l'UMA, actuellement présidée par la Libye, comprend cinq pays: outre l'Algérie, le Maroc et la Libye, y figurent la Tunisie et la Mauritanie, provient, en grande partie, de la position d'Alger sur la question de notre intégrité territoriale.
Abdelaziz Rahabi, ancien ministre algérien de la Communication et diplomate, a toutefois, rappelé hier au quotidien El-Watan, que le problème du Sahara est antérieur à l'UMA, créée en 1989. Selon lui, les Marocains jugent aujourd'hui comme ils l'ont toujours fait que de "bonnes relations" avec Alger "pourraient servir de catalyseur au règlement de la question ".
Le porte-parole algérien du ministère des Affaires étrangères Amar Belani avait indiqué dimanche que cette visite devait "raffermir les liens de fraternité et de coopération" des deux pays, en écho aux propos identiques du ministère marocain des Affaires étrangères vendredi dernier annonçant cette visite qui s'inscrit, selon ce département, « dans le cadre de la consolidation du processus des rencontres et des concertations entamé par les deux pays pour hisser leurs relations au niveau des aspirations des deux peuples frères ».
A l'appel marocain à une réouverture de cette frontière, M. Messahel avait rétorqué, dimanche, qu'elle s'ouvrira "bien un jour".