Le ministère de l’Education reprend langue avec les syndicats


Larbi Bouhamida
Samedi 8 Mars 2014

Le ministère de l’Education reprend langue avec les syndicats
Une rencontre de la dernière chance. C’est  en ces termes qu’a  été qualifiée l’entrevue qui a eu lieu, jeudi 6 mars à Rabat, entre les centrales syndicales les plus représentatives et le ministre de l’Education nationale.  
Une rencontre de la dernière chance  pour atténuer la tension qui règne depuis fort longtemps  dans le secteur et  en finir avec les nombreux problèmes dont souffrent  enseignants et  élèves.
Lors de cette  rencontre à laquelle ont pris part, le ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle et Abdelâadim El Guerrouj, ministre délégué auprès de  Rachid Belmokhtar et les secrétaires généraux des cinq syndicats, les débats ont porté essentiellement sur les questions de la promotion par diplôme et leur retrait de la précédente séance du dialogue tenue en janvier dernier.
A l’issue donc de la rencontre de jeudi, les deux parties ont décidé de surseoir  à la décision prise contre les enseignants titulaires de diplômes et consistant en le gel de leur salaire et leur renvoi pur et simple. Ils sont également autorisés, après reprise du travail, à passer le concours en avril prochain pour accéder à l’échelle 11.
Une rencontre est programmée pour la semaine prochaine et sera consacrée entièrement au cahier revendicatif commun des cinq syndicats. Il y a lieu de rappeler que leurs revendications portent, entre autres, sur la nomination au sein des centres de formation, le dossier des titulaires de licence ou master, les agrégés, la promotion par diplôme universitaire, la réforme pédagogique.  
A souligner que le secteur connaît un climat  tendu  marqué par des mesures anticonstitutionnelles prises tant par le ministre actuel que par son prédécesseur, de graves  régressions des acquis, des ponctions sur les salaires des grévistes, une violation, sans précédent, des libertés syndicales et des interventions musclées des forces de l’ordre. Pire, la situation a été  marquée également par le gel du dialogue sectoriel, la volonté délibérée des ministres qui se sont succédé de ne pas mettre en œuvre les points en suspens de l’accord du 26 avril 2011 et le calvaire qu’endurent actuellement les enseignants titulaires de licences qui  s’élèvent contre la décision aberrante du ministère de les priver  de l’un de leurs droits les plus légitimes, à  savoir un avancement à l’échelle supérieure.  


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