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La Samir avait fait appel du jugement de liquidation judiciaire, dans une requête déposée auprès du tribunal de commerce de Casablanca, jeudi 24 mars.
La raffinerie avait demandé le règlement à l'amiable du dossier devant le tribunal de commerce. Ce dernier "avait ordonné une expertise financière qui a conclu à de graves difficultés chez l'entreprise».
La décision de liquidation intervient après le refus opposé par le président du tribunal de commerce du règlement à l'amiable demandé par le raffineur, justifié par les conclusions de l'expertise précitée.
Le management du raffineur avait, en effet, assuré à la Cour que plusieurs de ses créanciers s'engageaient à renégocier avec la SAMIR de manière à la sortir de sa crise actuelle. La procédure de liquidation devrait démarrer ce mois-ci, mais le tribunal a tout de même autorisé la SAMIR à poursuivre son activité pendant trois mois, sachant que l'exploitation de la raffinerie est déjà suspendue depuis août dernier.
Cette affaire a retenu l'attention des milieux économiques et financiers pendant plus de huit mois. Durant trois séances de délibération, la direction de la société n'a pas été en mesure de convaincre le tribunal de payer le cumul des dettes envers les créanciers, estimées à plus de 43 milliards de dirhams. Ainsi, sans engagements clairs de la part de l'actionnaire de référence qui avait refusé d'augmenter le capital comme cela avait été convenu lors de l'Assemblée générale d'octobre dernier, le tribunal a estimé que la SAMIR n'avait plus aucune chance de survie et décidé sa liquidation au lieu de sa restructuration judiciaire.