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Dans son communiqué publié à l’issue de la réunion qu’il a tenue le vendredi 16 mars, le Syndicat national de l’enseignement (SNE), affilié à la FDT, en a relevé tellement de problèmes qu’il convient de se demander si le gouvernement actuel a réellement l’intention de réformer le système éducatif ou s’il veut tout simplement le vouer à une lente agonie.
« La loi de Finances 2012 traduit la totale indifférence à l’égard des souffrances des enseignants qui ont payé cher le déficit criant en ressources humaines ». C’est ce qu’a indiqué le SNE à l’entame de son communiqué qui expose de manière claire les différentes problématiques du système éducatif national.
Contacté par Libé, Mountassir Abdelaziz, secrétaire général adjoint du SNE, nous a déclaré que la position du ministère est marquée par l’absence d’une réelle volonté, d’une stratégie et d’un plan clair en vue de mettre fin aux multiples dysfonctionnements que connaît le secteur. Et de préciser que toutes les décisions ont été prises de manière précipitée et incongrue, sans que le ministre donne ou propose des alternatives.
Le premier responsable du ministère manque de visibilité, n’a pas de planning, semble conciliant et n’entreprend rien pour le moment pour apaiser les tensions qui persistent dans le secteur, enregistrées dans différentes régions du Royaume en particulier à Midelt, nous a confirmé Abdelaziz Mountassir.
Pour toutes ces raisons, «nous avons décidé d’organiser lundi 26 mars une conférence de presse, et ce pour sensibiliser toutes les composantes concernées par l’action éducative, notamment les associations des parents d’élèves, celles éducatives et les partis politiques en vue de faire changer cette situation des plus lamentables ». Ce sera aussi l’occasion de prendre les décisions appropriées pour réformer tout le système éducatif et satisfaire les revendications des enseignants, toutes catégories confondues, a-t-il conclu.