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Paradoxalement, cet ordre est presque inversé en ce qui concerne les médias audiovisuels privés. En effet, les partis politiques monopolisent la parole à hauteur de 40,75%, tandis que le gouvernement arrive en deuxième place (20,21%), les organisations professionnelles (18,27%), et les syndicats (17,08%).
Selon le relevé de la HACA, le gouvernement et sa majorité occupent le premier rang dans les télévisions (Al Oula, 2M, Al Maghribia, Medi1, Tamazight, TV Laâyoune) en monopolisant 87,78% du temps de parole contre seulement 11,11% pour l’opposition. « Quant aux partis non représentés au Parlement, leur part n’a pas dépassé les 3% », précise le rapport de la HACA. La monopolisation par le gouvernement et sa majorité du temps de parole se confirme davantage dans les radios publiques (Radio nationale, Chaîne Inter, Radio amazighe). En effet, le part du gouvernement et de la majorité parlementaire s’est élevée à 12 heures et 10 minutes (soit 91,42%), contre seulement une heure pour les partis de l’opposition (soit 7,84%), alors que la part des partis non représentés au Parlement n’a pas dépassé six minutes (soit 0,74%).
Les statistiques concernant les radios privées à couverture nationale (Atlantic, Aswat, Radio Med, Chada FM) ne dérogent pas à la règle. Le gouvernement et sa majorité parlementaire s’emparent de plus de 75% du temps de parole, contre 22,83% pour les partis de l’opposition parlementaire et 1,31% pour les partis non représentés au Parlement.
Le même rapport montre que six centrales syndicales ont bénéficié du temps de parole le plus élevé. Il s’agit respectivement de l’UMT (27,63%), la CDT (18,15%), la FDT (17,68%), l’UGTM (7,96%), l’UNTM (6,85%), et l’ODT (6,70%). En ce qui concerne les organisations professionnelles, la CGEM dépasse largement les autres organisations en monopolisant, à elle seule, plus 34,97% (une heure sur un total de 2 heures et 53 minutes du volume horaire des interventions des organisations professionnelles dans les journaux d’information).
En termes de genre, les hommes arrivent en tête. Le temps de parole accordé aux personnalités publiques féminines, dans les journaux d’information, au cours du troisième trimestre 2012, a atteint seulement 4,03 % (c’est-à-dire 3 heures et 15 minutes sur un total de 80 heures et 42 minutes), contre 95,97% pour les hommes. Revanche, le temps accordé aux personnalités publiques féminines « n’a dépassé les 10% que sur Radio 2M et Radio MFM Saïs où les interventions des personnalités publiques n’ont pas dépassé les dix minutes sur chaque support », conclut l’étude de la HACA.