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Tout au long de l’étude, il a été donc établi l’existence d’un lien étroit entre les pertes voire le gaspillage alimentaires et la dilapidation des ressources, notamment l'eau, la terre, l'énergie, le travail et le capital. Elles entraînent ainsi, inutilement, des émissions de gaz à effet de serre, contribuant au réchauffement mondial et au changement climatique.
Il en est ainsi des pertes de céréales en Asie. Le cas du riz, quant à lui, est emblématique compte tenu de ses émissions de méthane élevées et d’un haut niveau de pertes. De même que le gaspillage des fruits est responsable de gaspillage d’eau en Asie, en Amérique latine et en Europe. Dans le même esprit, les gros volumes de légumes perdus et gaspillés dans les régions industrialisées d’Europe et d’Asie du Sud et du Sud-Est se traduisent par une empreinte carbone importante pour le secteur.
Pour affronter le problème, la FAO distingue quelques mesures qu’elle a rassemblées dans un guide. Selon l’organisation, il s’avère nécessaire d’accorder la priorité absolue à la prévention des pertes et gaspillages alimentaires. Outre l'amélioration des pertes de récolte à la ferme dues à de mauvaises pratiques, une meilleure adéquation de la production et de la demande permettrait de ne pas utiliser les ressources naturelles pour produire des quantités de nourriture non nécessaires.
Par ailleurs, dans l'éventualité d'excédents alimentaires, la meilleure solution consiste à les réutiliser au sein de la chaîne alimentaire, c'est-à-dire trouver des débouchés secondaires ou faire don des surplus aux personnes les plus démunies. Si la nourriture n'est pas adaptée à la consommation humaine, l'autre solution consiste à l'utiliser pour l'alimentation animale, ce qui permet de conserver des ressources qui, sinon, serviraient à produire des fourrages commerciaux. En cas de non réutilisation, il faut opter pour le recyclage et la récupération : recyclage des sous-produits,, compostage, et incinération avec récupération d'énergie permettent de récupérer l'énergie et les nutriments, ce qui constitue un avantage de taille par rapport à leur mise en décharge. La nourriture non consommée qui pourrit dans les décharges est un gros producteur de méthane, un gaz à effet de serre particulièrement nocif.