Le pire, c’est quand certains journaux, version papier, cette fois, s’y réfèrent ou en font carrément leur source d’informations principale.
Sinon comment s’expliquer toutes ces tartines faisant état de la perte par le Maroc de son siège au sein du bureau du Conseil des droits de l’Homme à Genève, sachant qu’il ne pouvait avoir de siège à perdre pour la simple raison qu’il ne figurait pas dans ledit Conseil?
Et pour qu’il se fasse recaler à quelques élections, il fallait, bien entendu, qu’il daigne postuler ; or il se trouve que le nom du Maroc ne figurait aucunement parmi les 5 pays africains concernés.
Le comble c’est que certains droits-de-l’hommiste nationaux se sont trop empressés pour se saisir de «l’aubaine» croyant déceler là la meilleure illustration qui soit … de «la situation désastreuse dans laquelle se débattent les droits de l’Homme» au pays.
Certes, l’on se garderait de dire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais ce n’est sûrement pas une raison pour ignorer les efforts déployés et les avancées réalisées à ce niveau.
Qu’en est-il cependant du droit à l’intox ? Au point où l’on est, ne devrait-il pas figurer en bonne place parmi les droits de l’Homme les plus sacrés?