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Comme possédé par on ne sait quel démon, il s’est mis à dispatcher intempestivement des mutations pour le moins injustifiées. Pas si injustifiées que ça quant on constate que l’arbitraire a exclusivement visé des responsables appartenant, comme par hasard, à la Fédération démocratique du travail (FDT). Plus précisément, il s’agit de huit responsables exerçant dans la plateforme nationale du courrier située au sein de la Technopole de Nouaceur.
Ces mutations abusives ont été décidées vendredi dernier par le directeur régional juste après l’annonce du bureau local de plusieurs actions de protestation au sein de ladite plateforme dont la grève qui y a été observée hier. Il s’agit des militants Hasbe Ismael, Tarmoun Noureddine, Nam Kamal , Sabir Tawfik, Sabri Abdellatif, El Ouafi Youssef et Ait Sarhane Hicham qui, sur décision de la centrale, n’ont pas regagné leur poste de travail à Nouaceur.
Contacté par Libé, le secrétaire régional du Syndicat national des postes et télécommunications, affilié à la FDT, Mohamed Abourouaine, a souligné que la plateforme connaît nombre de dysfonctionnements et souffre d’un manque criant en ressources humaines. Pour parer à cette situation, le directeur régional n’a pas trouvé mieux que d’embaucher des travailleurs intérimaires d’une entreprise tierce, en leur confiant des tâches dévolues normalement au personnel de Barid Al Maghrib, a-t-il poursuivi.
Par ces embauches, le directeur régional viole non seulement la loi, mais porte également atteinte à la qualité du travail, puisque le personnel intérimaire embauché n’a subi aucune formation officielle et qualifiante, a tenu à préciser Mohamed Abourouaine.
Pour ce qui est des revendications immédiates des postiers de la plateforme nationale du courrier, le SNPT demande d’abord d’annuler ces mutations arbitraires qui pourraient, le cas contraire, attiser la tension au sein du secteur en général et prendre au sérieux les revendications des fonctionnaires et employés du Grand Casablanca.
Par ailleurs, le secrétaire général du Syndicat national des postes et télécommunications, Abdelhamid Fatihi, a saisi, par courrier, le directeur des ressources humaines de Barid Al Maghrib concernant ces pratiques qui vont à l’encontre des libertés et des droits syndicaux garantis par la Constitution. Appel a été donc lancé par Fatihi pour réparer cette injustice et ouvrir une enquête objective au sujet de la gestion des ressources humaines dans la région du Grand Casablanca.