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En effet, à l’issue de la réunion qui a eu lieu mercredi à Rabat, le chef du gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre toutes les dispositions de cet accord conclu avec la FDT, l’UMT, la CDT, l’UNTM et l’UGTM dans les secteurs public et privé.
Le gouvernement et les différents partenaires sociaux ont convenu de reprendre le dialogue social au mois d'avril prochain et les commissions des secteurs public et privé devront plancher sur l'examen des différents points à l'ordre du jour de cette rencontre. Si des points de divergence apparaissent, ils seront portés à la connaissance du chef du gouvernement et des secrétaires généraux des syndicats participant au dialogue.
A rappeler que les principales mesures de l'accord du 26 avril concernent l’augmentation nette de 600 DH des salaires de l’ensemble des fonctionnaires de l’Etat, des collectivités locales et des établissements publics à caractère administratif, l’augmentation de la pension minimale de retraite de 600 DH à 1000 DH aussi bien dans le public que le privé, outre une série de mesures ayant trait notamment à la réforme du statut de la fonction publique, la formation continue, au système des salaires et à la réforme des systèmes des régimes de retraite.
Les engagements contenus dans ledit accord portent également sur la hausse du SMIG, le relèvement du quota de la promotion interne dans la Fonction publique, la fixation à 4 ans le délai maximal de l’attente de la promotion interne, la révision des statuts particuliers qui ne permettent pas à certaines catégories d’avancer dans leur grade plus qu’une ou deux fois, et ceci par la création d’un nouveau grade.
Au cours de cette rencontre, il a été également procédé à la présentation des engagements relatifs au dialogue social contenus dans le projet de loi de Finances 2012 et à l'écoute des propositions de ses partenaires syndicaux.
Le hiatus réside cependant dans ce retrait surprise de l’UGTM, syndicat de Hamid Chabat qui se trouve aussi être membre du comité exécutif du Parti de l’Istiqlal participant à la coalition gouvernementale actuelle. Toutefois, l’UGTM justifie son retrait, via un communiqué rendu public, par la forte régression enregistrée au niveau des acquis dont les libertés syndicales qui continuent d’être bafouées.
Bien que le projet de la loi de finances 2012 ait été préparé dans une conjoncture difficile et exceptionnelle, ceci ne justifie pas sa non-présentation aux centrales syndicales les plus représentatives en vue de faire part de leurs avis, poursuit le communiqué de l’UGTM.
Ont pris part à cette réunion, outre le chef du gouvernement, les ministres des Finances, de l’Emploi et le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration.