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Pour le Souverain, qui s'adressait jeudi soir à la Nation à l'occasion du soixante-deuxième anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, cette nouvelle révolution «ne se fera que par des élus sincères ayant à cœur, avant toute chose, de servir leur pays et les citoyens qui leur ont accordé leurs suffrages».
Le message de responsabilité et d'engagement livré par le Souverain est à cet égard sans équivoque.
Fini donc le temps où l'élu se porte candidat au nom d'un parti ou sans appartenance politique pour décrocher un mandat confortable, loin de sa commune excentrée ou des préoccupations et soucis de ceux qui l'ont porté à la députation. Ce comportement contre-productif renforce la désaffection des citoyens par rapport à la participation à la gestion de la chose publique, nuit à la démocratie et rend vulnérable l'approche participative qui sous-tend toute politique de développement régional.
Le Souverain a, en outre, clarifié le rôle et les attributions des institutions, que ce soit le gouvernement, le Parlement ou les élus locaux, pour amener le citoyen à mieux comprendre l'enjeu de ces élections qui représentent une étape importante dans la nouvelle révolution que le Souverain a lancée pour l'édification du Maroc moderne.
S.M le Roi a également rappelé le rôle déterminant de l'acte de voter pour l'avenir du Maroc et mis les citoyens devant leurs responsabilités : «Vous devez vous en remettre à votre conscience et faire le bon choix. Car vous n'aurez pas le droit, demain, de vous plaindre de la mauvaise gestion ou de la faiblesse des prestations qui vous seront fournies».
Le devoir leur incombe donc de choisir les bons élus, c'est-à-dire ceux qui ne s'évaporent pas après les élections, ceux qui portent leurs projets, partagent leurs soucis et règlent leurs problèmes.