-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Pour les participants à cette table ronde sur le thème : "L'école publique..Quelles perspectives de réforme?", initiée par le journal "Al Ittihad Al Ichtiraki", il urge de mettre en place un projet national de réforme du système de l'enseignement, sur la base des acquis du secteur depuis l'indépendance tout en tenant compte des mutations de la société marocaine au cours des dernières décennies.
Pour le directeur de l'Académie régionale de l'éducation et de la formation, Mohamed Dali, la réforme de l'enseignement implique une bonne gouvernance ainsi que la promotion de la décentralisation, la déconcentration et la régionalisation, outre la refonte des programmes et des cursus pour une adaptation aux évolutions de la pédagogie et aux attentes des parents, des élèves et des étudiants.
Il a également souligné l'importance de la mobilisation des ressources humaines qualifiées et des infrastructures nécessaires tout en réduisant les écarts entre les milieux urbain et rural et en adaptant l'enseignement aux besoins du marché.
L'école marocaine est capable, grâce à ses importants acquis, de relever les défis de la qualité et de surmonter l'étape critique qu'elle traverse à travers la mobilisation de tous les partenaires, du fait que l'éducation est une question nationale et sa réforme implique toutes les composantes de la société, a-t-il relevé.
D'autres intervenants ont fait remarquer que cette réforme ne concerne pas uniquement le ministère de tutelle mais la société toute entière, et ne doit pas surtout être l'objet de surenchères politiciennes, soulignant la pertinence de l'approche partenariale dans la réflexion sur cette problématique et dans l'aboutissement de cette réforme.
Ils ont passé en revue les "dysfonctionnements" de l'école marocaine en ce qui concerne notamment le "faible" rendement, le chômage des diplômés, l'inadéquation entre formation et marché du travail, l'augmentation de la déperdition scolaire, la "mauvaise" gouvernance et le "manque" de ressources humaines et matérielles.
Le débat, qui a réuni des responsables de l'Académie régionale de l'éducation et de la formation de Fès, des experts et chercheurs dans les questions de l'éducation et de la formation, a tenté de cerner les contours du projet de réforme de l'école publique au Maroc.
Le programme de la table ronde comportait des débats autour de quatre axes : "Le diagnostic de l'école publique dans le cadre du tissu éducatif national", "Les projets de réforme du système éducatif et leur impact sur l'école publique", "L'évaluation du rendement de l'école publique par les acteurs institutionnels et la société civile", et "L'école publique : les alternatives possibles".
Selon une note de présentation de ce débat, l'école publique a toujours constitué dans la conscience politique, sociale et culturelle nationale "un symbole et une concrétisation des objectifs ayant trait au développement, au progrès et à l'émancipation sociale globale" , précisant que pour toutes ces raisons, la nation, toutes couches et composantes sociales confondues, "a fondé beaucoup d'espoir sur l'école publique en tant qu'institution éducative et de formation nationale reflétant et concrétisant en premier lieu l'exemple du service public ouvert devant l'ensemble des citoyens".
La situation actuelle de l'école publique, ajoute la même source, impose néanmoins à tous les acteurs et les parties concernées par les questions de l'éducation et de la formation "de poursuivre la réflexion, de renouveler les méthodes de diagnostic et de développer les propositions de solutions, dans un cadre de partenariat et de façon à réaliser les objectifs d'ouverture sur les autres expériences tout en préservant les valeurs d'équité et d'égalité en tant que valeurs cardinales devant guider toute planification des perspectives de développement du système de l'éducation au Maroc.