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Si en Algérie, les services de police sont arrivés à étouffer le mouvement dans l'œuf, ce n'est pas le cas dans les camps de Tindouf.
Malgré le grand déploiement des forces polisariennes aidées par la gendarmerie et les forces armées algériennes, les jeunes des camps de Tindouf ont assiégé le secrétariat général du Polisario réclamant le changement et le départ de la classe d'oppresseurs qui, depuis plus de trente cinq ans, y tiennent le pouvoir, emprisonnant, tuant et dilapidant les aides destinées aux populations.
Selon les informations rapportées par la chaîne de télévision régionale de Laâyoune, les mouvements de protestation ont commencé depuis plusieurs jours provoquant de violentes réactions de la part de la direction des séparatistes.
Les mêmes sources rapportent que les jeunes gens ont exprimé leur détermination à poursuivre leur mouvement jusqu'à satisfaction de leurs revendications.
Ces revendications concerneraient la situation de cette jeunesse qui ne voit pas de solution à ses problèmes et aucune garantie pour son avenir et accuse les dirigeants du mouvement séparatiste de mener une vie de nababs sans se préoccuper de l'avenir des populations et de tout faire pour bloquer le processus de négociations. Les manifestants réclament également les mêmes droits que leurs parents dans les provinces marocaines du Sud et auxquels aucun résident des camps ne peut prétendre, à savoir le droit de manifester, s'exprimer, voyager, etc.
Dans l'état actuel des choses, les observateurs se font beaucoup de soucis pour la vie des meneurs de ces mouvements de protestations dans les camps. Car, disent-ils, par temps normal, aucune commission d'enquête n'a jamais eu le droit de visiter les camps. Qu'en serait-il, maintenant qu'ils sont secoués par ces mouvements ? Et qu'en serait-il des nombreux blessés dans les rangs des protestataires, en l'absence de structures médicales?
La dernière et plus importante des questions que l'on ne cesse de se poser dans les provinces marocaines du Sud est : jusqu'à quand la communauté internationale restera-t -elle muette devant de tels agissements criminels que ne cesse de commettre la bande de Mohamed Abdelaziz ?
Le départ de ce dernier a d'ailleurs été réclamé non seulement par les jeunes manifestants, mais aussi par le mouvement dissident du Polisario dénommé « Khat Achahid ».
Son porte-parole, Mahjoub Salek, a appelé, lors d'une conférence de presse donnée vendredi à Madrid, à « un changement de la direction corrompue » des séparatistes dans l'objectif de réaliser « la justice et la démocratie ».
Dans un communiqué distribué lors de cette conférence, « Khat Achahid » qui a participé à la manifestation qui a secoué les camps, a plaidé pour une « accélération de ce changement, afin de mettre un terme à la souffrance de nos proches dans les camps de Tindouf ».