Le déficit de la société est estimé à 300 millions de DH : Les bus de Stareo quittent Rabat


Rida ADDAM
Vendredi 15 Avril 2011

Le déficit de la société est estimé à 300 millions de DH : Les bus de Stareo quittent Rabat
Bientôt, les 350 bus de Stareo, société affiliée à Veolia Environnement ne circuleront plus dans les rues de la capitale. L’annonce a été faite par Fathallah Oualalou, maire de Rabat, qui a lié ce retrait aux pertes financières qui ont frappé la société depuis quelques mois. Ainsi, Stareo est contrainte de mettre fin à son contrat de gestion du réseau d'autobus à Rabat. Le déficit financier du consortium composé de Veolia Transport et des groupes marocains Bouzid et Hakam, estimé à 300 millions de dirhams, l’empêche d’honorer ses engagements sur la base d’un  contrat de 15 ans signé avec la ville en 2009. D’où la décision du retrait de Stareo qui «considère qu'elle subit des pertes financières du fait de cette activité et elle se prépare à partir ». « Nous sommes prêts à trouver un remplaçant», a déclaré Oualalou à la presse.
Cela dit, les Rbatis n’ont pas à s’inquiéter. Selon des sources concordantes, le transport en commun ne sera pas perturbé. Le retrait de Stareo ne sera certes pas brusque. L’actuelle phase transitoire de six mois permettra à la ville de trouver d’autres alternatives. Ainsi, la cessation de son activité ne menace nullement le transport urbain. Le seul problème à régler est celui des 3200 salariés de la société qui risquent d’être licenciés. La même source nous a confirmé que la mairie de Rabat s’est penchée sur la question afin d’assurer une transition sans conséquences. Une réunion a lieu mercredi 13 avril, pour statuer sur le sort de la gestion du transport public à Rabat.  
Rappelons que Stareo avait auparavant demandé aux autorités une autorisation d’augmenter les tarifs des transports, justifiant cette requête par de grosses pertes que le transporteur aurait subies. Une requête rejetée, car une telle décision grèverait la bourse de l’usager. La société serait contrainte de présenter un bilan détaillé à la commission de contrôle, présidée par les autorités de la ville. Une commission dont la principale mission est de dresser un bilan du respect du cahier des charges par la filiale de la multinationale française. D’autant plus que quelques élus de la ville accusent la société de ne pas l’avoir respecté.  
Le retour aux sociétés marocaines de transport demeure une solution alternative envisageable. La question a été d’ailleurs débattue sérieusement par les responsables de la ville. 


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