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Le déficit budgétaire ne cesse de se creuser

Le redressement des finances publiques devient un impératif

Mardi 26 Mars 2013

Le déficit budgétaire ne cesse de se creuser
Le dernier bulletin publié par la Trésorerie générale de l’Etat fait apparaître un solde ordinaire négatif de 9,4 milliards de dirhams (MMDH) à fin février 2013, contre un solde négatif de 4,7 MMDH durant la même période de 2012.
Ainsi le déficit du Trésor s’est élevé à 10,9 MMDH, compte tenu d’un solde positif de 8,4 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor, contre un déficit de 7,9 MMDH sur les deux premiers de 2012.
Compte tenu d’un solde négatif des arriérées de compensation de 5,5 milliards de DH, le besoin de financement se chiffre à 16,4 MMDH, financé totalement sur le marché intérieur.
 A cet effet, les dépenses ordinaires se sont hissées de 16,4% à 36.7 MMDH, suite principalement à une forte progression des dépenses de biens et services de 25% au moment où la compensation et les intérêts de la dette se stabilisent.
Cette hausse est due à l’augmentation des dépenses des autres biens et services de 72,9%, des dépenses de personnel de plus de 9,5% conjuguée à une baisse des charges en intérêts de la dette de 6,7% et des charges de la compensation  de -3,6%, précise ledit bulletin.
Il relève également une progression de 44,7%  des dépenses d’investissement, passant de 6,9 MMDH à fin février 2012 à 9,9 MMDH à fin février dernier.
En substance, à fin février,  les engagements de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, se sont élevés à 57,6 MMDH, soit un taux global d’engagement de 22% contre 21% à fin février 2012. Du côté des entrées, les recettes ordinaires ont légèrement progressé.
Sur la même période, elles ont  atteint plus de 27,4MMDH, en hausse de 2,1% par rapport à l’exercice précédent, a indiqué la même source.
 Une augmentation qui provient de la baisse des recettes douanières de 9,2%, des droits de douane (-27,4%), de la TVA à l’importation (-5,2%) et des taxes intérieures de consommation (TIC) sur les produits énergétiques (-3,4%).
Cette évolution est due aussi à la hausse de 3,3% des autres TIC, de la fiscalité domestique (+4,9%), a précisé la même source.
Pour leur part, les recettes non fiscales ont totalisé 1,10 MMDH, affichant une hausse de 33,1%.
Devant cette situation insupportable, le redressement des finances publiques devient un impératif pour lequel aucun atermoiement, et aucune excuse ne peuvent être invoqués. Il y va de notre avenir.

Mohammed Taleb

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