Ce déficit tient compte d’un solde positif de 20,7 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA), explique la TGR dans son récent bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BMSFP).
Les recettes ordinaires brutes se sont établies à 308,8 MMDH, en hausse de 18,2%, suite à l’augmentation des impôts directs de 24,8%, des droits de douane (+16,7%), des impôts indirects (+12,8%), des droits d’enregistrement et de timbre (+14,5%) et des recettes non fiscales (+18,9%).
S’agissant des dépenses émises au titre du budget général, elles ont augmenté de 18,5% à 462,2 MMDH à fin décembre 2022, en raison de la hausse de 21,3% des dépenses de fonctionnement, de 16,7% des dépenses d’investissement et de 12,2% des charges de la dette budgétisée.
La hausse des charges de la dette budgétisée s’explique par l’augmentation de 18,9% des remboursements du principal (58,8 MMDH contre 49,4 MMDH) et par la progression de 0,7% des intérêts de la dette (28,85 MMDH).
Les recettes des CST ont atteint 152 MMDH, compte tenu des versements reçus des charges communes d’investissement du budget général pour 25,7 MMDH. Les dépenses émises, qui prennent en compte la part des CST au titre des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux pour 5,1 MMDH, ont été de 131,2 MMDH. Le solde de l’ensemble des CST s’est élevé à 20,9 MMDH.
A fin décembre 2022, les recettes des SEGMA ont été de 2,43 MMDH contre 2,62 MMDH à fin décembre 2021, en baisse de 7,1%. Les dépenses de ces services ont été de 2,56 MMDH, en hausse de 5,5% comparativement à fin décembre 2021.