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Cette injonction a été dictée, selon eux, par la volonté de dénoncer la politique du Polisario sous la houlette d'Abdelaziz qui consiste à ignorer les revendications de changement formulées par ces mêmes jeunes. Lesquels dénoncent également la falsification des résultats du 13ème congrès du Polisario qui ont abouti à la reconduction d'Abdelaziz comme l'éternel et incontournable président du mouvement.
Dans un souci d'éviter la confrontation avec ces indignés, Abdelaziz ferait, selon certaines sources, de son mieux pour contourner les axes où figure l'inscription demandant son départ.
Selon certaines sources concordantes, les craintes de représailles contre ces militants seraient néanmoins à leur paroxysme. Une vague d'arrestations et d'intimidations a été déclenchée contre de nombreux opposants après l'inscription de l'injonction de départ qui lui a été adressée.
Un geste qui en dit long sur les sentiments des Sahraouis de Tindouf à l'égard de la direction du Polisario. L'opposition des jeunes s’est exacerbée après la désignation de Mohamed Abdelaziz à la tête du Polisario pour la 11ème fois d'affilée. Une «élection» qui a été considérée comme une véritable provocation à Tindouf. Et, après plus de trois décennies de vaine attente dans les camps démunis de Tindouf, la plupart des Sahraouis tiennent la direction du Polisario pour responsable de l'impasse dans les négociations avec le Maroc pour parvenir à un règlement. La reconduction de Mohamed Abdelaziz a provoqué de profonds remous dans les camps de Tindouf, comme l'atteste un document confidentiel des services de sécurité. Un responsable de ces derniers, Mohamed El Ouali Aguig, a fait état dans une note confidentielle, de ses craintes de voir le mécontentement s’accentuer au point d'ébranler l'autorité de la direction du Polisario.
Cette forme de lutte adoptée par les jeunes Sahraouis des camps, a constitué la meilleure manière d'accueillir le Nouvel An et le premier cadeau de l'année qu'ils présentent à la direction du Polisario en attendant une série d'autres cadeaux qu'ils sont décidés d’offrir à leur chef et qui cesseront seulement après la démission de l'actuelle direction, selon des sources bien informées.