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C’est un événement dans le paysage éducatif qui mobilise de plus en plus d’établissements et d’équipes de travail, motivées et créatrices. Pièce maîtresse des festivités montées par les représentations diplomatiques francophones au Maroc (France, Canada, Suisse, Roumanie et Wallonie-Bruxelles) pour célébrer le 20 mars de chaque année la Journée internationale de la Francophonie, le Concours du meilleur journal scolaire, organisé par l’Association marocaine des enseignants de français (AMEF) et les représentations diplomatiques précitées, entre dans sa phase de maturité et nécessite une meilleure considération de la part du MEN pour l’intégrer dans le cursus scolaire en vue de développer son apport pédagogique, linguistique et culturel.
Destiné aux élèves et aux enseignants des établissements scolaires marocains publics et privés, le Concours a évolué dans sa forme et dans ses modalités, passant d’une trentaine de participations au cours de la 1ère édition, à une centaine ces dernières années. Force est de constater que derrière les conceptions des élèves, encadrés par leurs enseignants, c’est un long processus d’apprentissage dans des conditions souvent extrêmes qui se profile à chaque édition dont la dimension didactique et éducative participe à forger l’esprit créatif des jeunes tout en les initiant au domaine de la presse écrite, à ses contraintes et ses mérites et plaisirs, en plus du maniement de la langue française dans différentes situations. Malgré la signature d’une convention de partenariat entre l’AMEF et le MEN pour inscrire l’activité du journal scolaire dans la continuité et lui donner une large base de diffusion, la Division de coopération du MEN ne semble pas manifester le même intérêt, ce qui fait dire à Abdellah Baïda, coordonnateur de l’AMEF dans le projet « …que la coopération avec le MEN demeure encore timide » et de poursuivre :« Il faut intégrer le concours dans le projet pédagogique et ceci n'est possible sans l'appui direct et explicite du MEN ». Rappelons que des prix intéressant sont décernés aux trois premiers lauréats de chaque catégorie (primaire-collège-lycée): 2 stages en France et 1 en Belgique pour les lauréats du premier prix, des romans, BD, cartables, CD, DVD, gadgets de la Francophonie (casquettes, T-shirts, stylos...) aux 2ème et 3ème prix. Depuis l'année dernière un prix spécial : le prix ancien lauréat a été créé pour encourager les lauréats qui ont déjà décroché un 1er prix au cours des 3 dernières éditions et qui ont une grande maîtrise de la conception des journaux scolaires. La région du Souss-Massa-Drâa, pionnière du concours, s’est distinguée encore une fois en remportant 5 des 11 prix attribués à la salle Bahnini de Rabat jeudi 19 mars dernier : 1er prix école Mounib à (Agadir) ; 1er et 3ème prix collège Ait Erkha à Tiznit et collège Hassan 1er à (Taroudant) ; 2ème prix Lycée Anoual (Agadir) et 2ème prix catégorie Anciens lauréats au lycée Mohammed VI (Ouarzazate), le plus primé depuis la création du concours.