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Le Maroc est classé 75ème sur les 130 pays de l’Indice du commerce électronique B2C établi par la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED) en vue de mesurer la capacité des pays à faciliter les achats électroniques des consommateurs.
Le Maroc y a eu un score de 44,3/100 et il a figuré, en 2014, au Top 10 des pays africains. Il a été classé 5ème, devancé par la Tunisie (4ème place), l’Egypte (3ème), l’Afrique du Sud (2ème) et les Iles Maurice (première place).
L’indice de la CNUCED est basé sur les données relatives à l’utilisation d’Internet aux serveurs sécurisés, au taux de pénétration des cartes de crédit et à la livraison postale à domicile. Il permet aux pays de déterminer leurs forces et leurs faiblesses relatives. A titre d’exemple, en Amérique latine et dans les Caraïbes, ainsi qu’en Asie et en Océanie, il est important de développer la livraison postale à domicile. En Afrique, les résultats en matière d’état de préparation au commerce électronique pâtissent en particulier du faible taux de pénétration d’Internet, alors que le Luxembourg, la Norvège et la Finlande sont les pays où l’état de préparation au commerce électronique est le plus élevé.
D’après un communiqué de presse, « le montant du commerce électronique B2C est estimé à 1200 milliards de dollars dans le monde. Même si ces transactions sont beaucoup plus modestes que les transactions d’entreprise à entreprise (B2B), estimées à plus de 15.000 milliards de dollars, elles augmentent rapidement, en particulier en Asie et en Afrique. Ce secteur présente également un fort potentiel de croissance du commerce électronique dans les pays en développement».
Le rapport intitulé « Rapport 2015 sur l’économie de l’information » a souligné que les pays en développement et les pays en transition devraient représenter près de 40 % des transactions mondiales d’entreprise à consommateur d’ici 2018, tandis que la part des pays développés devrait tomber de 70 % à 60 %, selon les estimations du marché. Et de préciser que la Chine est devenue le premier marché mondial du commerce électronique B2C, aussi bien par le nombre d’acheteurs en ligne que par le montant des recettes en ligne. « Entre 2013 et 2018, la part de la région Asie-Océanie dans les transactions mondiales d’entreprise à consommateur devrait fortement augmenter, passant de 28 à 37 % entre 2013 et 2018, tandis que celle du Moyen-Orient et de l’Afrique devrait croître légèrement − de 2,2 à 2,5 % », a-t-il affirmé.
La CNUCED recommande dans son rapport d’élaborer « des politiques susceptibles d’aider à mettre le commerce électronique au service du développement durable. Parmi les principaux domaines d’action figurent le développement de l’infrastructure des technologies de l’information et de la communication, la logistique et la facilitation du commerce, le cadre juridique et réglementaire, les paiements électroniques, les plates-formes et la mise en valeur des compétences, parallèlement à un environnement international favorable ».
Le rapport a mis en avant que le dialogue et la coopération au niveau international sont essentiels pour simplifier les transactions électroniques, et profiter plus largement des effets bénéfiques du commerce électronique. Une attention particulière doit donc être accordée aux règles commerciales internationales, à la fiscalité et au renforcement des capacités.