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Selon un communiqué de l'Association sportive des Forces Armées Royales (ASFAR), ce séminaire a connu la participation d’éminents médecins nationaux et internationaux spécialisés en cardiologie du sport ainsi que des cadres paramédicaux et sportifs.
Il avait pour objectif d’actualiser les attitudes diagnostiques et thérapeutiques selon les consensus internationaux les plus récents, indique le communiqué.
L’allocution d’ouverture a été prononcée par le docteur Jawad Nadim, médecin de l’équipe professionnelle de l’ASFAR, suivie de l’intervention du docteur F. Chague, cardiologue au CHU de Dijon et membre du bureau directeur du Club des cardiologues de sport de France, sur la cardiomyopathie hypertrophique du cœur de l’athlète : données de l’ECG et de l’imagerie.
Par la suite, une deuxième session a été consacrée au sport de haut niveau sans risques, où le docteur H. Belghiti a passé en revue les différents examens cliniques et para-cliniques à réaliser pour un footballeur professionnel, avant d’évoquer le syndrome de Wolf Parkinson White chez le sportif alors que le docteur N.Berrada a parlé du VO2max chez le sportif.
En début d’après-midi, le professeur S. Siah, président de la commission médicale du club, a consacré la troisième session à la prise en charge des accidents aigus sur le terrain, où il a été question de myocardite aiguë et mort subite chez le sportif. Toujours lors de cette session, le professeur N. Choaib s’est également arrêté sur l’organisation des secours médicaux au cours d’un accident aigu sur le terrain, a précisé l'ASFAR.
La fin d’après-midi a été consacrée à des ateliers techniques, qui se sont intéressés à l’ECG du sportif, la VO2max et le défibrillateur semi-automatique.
Les exposés et ateliers ont été suivis par des échanges où les médecins et autres professionnels du domaine ont partagé leurs connaissances et expériences avec l’assistance.
Ces échanges ont été sanctionnés par plusieurs recommandations, notamment la nécessité de réaliser une IRM cardiaque devant toute suspicion d’une cardiomyopathie hypertrophique permettant la confirmation du diagnostic (surtout lorsque l’échocoeur est normale). Les participants ont également souligné l’intérêt des examens cardiologiques (examen clinique et ECG) chez les jeunes sportifs dans le diagnostic des pathologies cardiaques congénitales évitant des complications fatales.
Les échanges ont permis de retenir que le "WPW" est une contre-indication à la pratique sportive jusqu’à l’ablation du faisceau secondaire.
Aussi, tout état fébrile chez un sportif est une contre-indication au sport pendant une durée de 8 jours et en cas de diagnostic d’une myocardite aiguë infectieuse, la reprise sportive se fera après un repos de 6 mois.
Le séminaire a retenu l’obligation de la présence du médecin de l’équipe et d’une ambulance médicalisée au cours des séances d’entraînement, d'après le communiqué. Selon les participants, la loi contre les pratiques dopantes doit voir le jour au Maroc, permettant aux commissions médicales des clubs et des fédérations de pratiquer des contrôles et d’infliger des sanctions selon la législation en vigueur permettant ainsi de lutter contre ce fléau.
Le séminaire a aussi mis l’accent sur l’importance de ces rencontres scientifiques qui contribuent au développement de la médecine de sport au Maroc, en saluant les efforts fournis par l’ASFAR qui "s’érige en référence nationale en la matière grâce au savoir et aux compétences qu’elle a pu développer le long de son existence", a conclu la même source.