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Le cinéma est un vecteur essentiel pour la préservation, la valorisation et la sauvegarde de la culture artisanale marocaine riche et unique, a affirmé la jeune réalisatrice marocaine, Zaynab Toubali.
Dans une interview accordée à la MAP en marge de sa participation à la compétition officielle des longs-métrages documentaires du 24ème Festival national du film de Tanger avec son film "Chayaa", Zaynab Toubali a souligné que le 7ème art constitue également un outil de représentation, de transmission et de promotion du patrimoine culturel du Royaume.
A cet effet, le Centre cinématographique marocain (CCM), a-t-elle ajouté, s'emploie à valoriser le travail des artisans marocains par le biais du cinéma, expliquant que lorsque les films marocains rencontrent un succès tant au niveau national qu’international, ils participent à la découverte des créations artisanales par de nouveaux publics, ouvrant ainsi des perspectives économiques prometteuses pour ces artisans.
En ce qui concerne son choix de se focaliser sur l'artisanat hassani marocain pour son premier documentaire, la lauréate de l’Institut spécialisé du cinéma et de l’audiovisuel a révélé qu'il s'agissait d'une décision profondément personnelle, ajoutant qu’en tant que réalisatrice marocaine sahraouie, elle tient à cœur de mettre en lumière les traditions et la culture de cette région qui lui est si chère.
"Mon approche pour réaliser ce film documentaire a été très minutieuse. Tout d'abord, je me suis consacrée à une importante phase de recherche et de documentation, afin de bien comprendre les spécificités de l'artisanat hassani, ses techniques, sa singularité, ses savoir-faire ancestraux et son importance dans la vie des populations sahraouies", a-t-elle indiqué.
Mme Toubali a dévoilé, avec émotion, qu’en tant que jeune réalisatrice originaire du Sahara marocain, elle a entrepris la réalisation de son premier documentaire centré sur la terre de ses aïeuls, en hommage à Chayaa, une grande artisane spécialisée dans le cuir, décédée au cours du tournage.
"J’ai également voulu rendre hommage à ce patrimoine culturel sahraoui, tout en le faisant découvrir à un large public, au Maroc et au-delà. C'est un projet qui témoigne de mon engagement en tant que jeune réalisatrice", a-t-elle expliqué.
Pour ce qui est de l’évolution de l’industrie cinématographique au Maroc, la jeune réalisatrice s’est félicitée de l’essor important que connaît le cinéma marocain, notamment avec l’ouverture de nouvelles salles de cinéma de haut niveau, et l’éclosion de talents marocains qui illuminent les festivals nationaux et internationaux avec des productions de qualité".
Par rapport aux politiques publiques visant à encourager les professionnels du cinéma, elle a qualifié de "très précieux" le mécanisme du fonds d'aide du CCM, qui a permis à des jeunes cinéastes en herbe de livrer au public des œuvres originales et de qualité.
Zaynab Toubali a, dans ce sens, relevé que les jeunes réalisateurs se heurtent à certains défis qui peuvent entraver le développement de leurs projets cinématographiques, notamment en matière de financement, soulignant la nécessité de mobiliser les fonds nécessaires pour concrétiser des productions, en particulier lorsque les aides publiques ne suffisent pas à couvrir l'ensemble des besoins financiers.
Les jeunes cinéastes, a-t-elle ajouté, sont également confrontés à des difficultés spécifiques lorsqu'ils souhaitent réaliser des films à dimension internationale, notamment l’accès aux sponsors étrangers, l'échange d'acteurs et les collaborations interculturelles.
"Malgré ces difficultés, je reste optimiste quant à l'avenir du cinéma marocain compte tenu du soutien du CCM, des critiques du cinéma dans notre pays, de nos formateurs ainsi que de la presse nationale", a-t-elle affirmé.
Par Kawtar Tijari (MAP)
Dans une interview accordée à la MAP en marge de sa participation à la compétition officielle des longs-métrages documentaires du 24ème Festival national du film de Tanger avec son film "Chayaa", Zaynab Toubali a souligné que le 7ème art constitue également un outil de représentation, de transmission et de promotion du patrimoine culturel du Royaume.
A cet effet, le Centre cinématographique marocain (CCM), a-t-elle ajouté, s'emploie à valoriser le travail des artisans marocains par le biais du cinéma, expliquant que lorsque les films marocains rencontrent un succès tant au niveau national qu’international, ils participent à la découverte des créations artisanales par de nouveaux publics, ouvrant ainsi des perspectives économiques prometteuses pour ces artisans.
En ce qui concerne son choix de se focaliser sur l'artisanat hassani marocain pour son premier documentaire, la lauréate de l’Institut spécialisé du cinéma et de l’audiovisuel a révélé qu'il s'agissait d'une décision profondément personnelle, ajoutant qu’en tant que réalisatrice marocaine sahraouie, elle tient à cœur de mettre en lumière les traditions et la culture de cette région qui lui est si chère.
"Mon approche pour réaliser ce film documentaire a été très minutieuse. Tout d'abord, je me suis consacrée à une importante phase de recherche et de documentation, afin de bien comprendre les spécificités de l'artisanat hassani, ses techniques, sa singularité, ses savoir-faire ancestraux et son importance dans la vie des populations sahraouies", a-t-elle indiqué.
Mme Toubali a dévoilé, avec émotion, qu’en tant que jeune réalisatrice originaire du Sahara marocain, elle a entrepris la réalisation de son premier documentaire centré sur la terre de ses aïeuls, en hommage à Chayaa, une grande artisane spécialisée dans le cuir, décédée au cours du tournage.
"J’ai également voulu rendre hommage à ce patrimoine culturel sahraoui, tout en le faisant découvrir à un large public, au Maroc et au-delà. C'est un projet qui témoigne de mon engagement en tant que jeune réalisatrice", a-t-elle expliqué.
Pour ce qui est de l’évolution de l’industrie cinématographique au Maroc, la jeune réalisatrice s’est félicitée de l’essor important que connaît le cinéma marocain, notamment avec l’ouverture de nouvelles salles de cinéma de haut niveau, et l’éclosion de talents marocains qui illuminent les festivals nationaux et internationaux avec des productions de qualité".
Par rapport aux politiques publiques visant à encourager les professionnels du cinéma, elle a qualifié de "très précieux" le mécanisme du fonds d'aide du CCM, qui a permis à des jeunes cinéastes en herbe de livrer au public des œuvres originales et de qualité.
Zaynab Toubali a, dans ce sens, relevé que les jeunes réalisateurs se heurtent à certains défis qui peuvent entraver le développement de leurs projets cinématographiques, notamment en matière de financement, soulignant la nécessité de mobiliser les fonds nécessaires pour concrétiser des productions, en particulier lorsque les aides publiques ne suffisent pas à couvrir l'ensemble des besoins financiers.
Les jeunes cinéastes, a-t-elle ajouté, sont également confrontés à des difficultés spécifiques lorsqu'ils souhaitent réaliser des films à dimension internationale, notamment l’accès aux sponsors étrangers, l'échange d'acteurs et les collaborations interculturelles.
"Malgré ces difficultés, je reste optimiste quant à l'avenir du cinéma marocain compte tenu du soutien du CCM, des critiques du cinéma dans notre pays, de nos formateurs ainsi que de la presse nationale", a-t-elle affirmé.
Par Kawtar Tijari (MAP)