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Ses œuvres évoquent souvent la réalité sous toutes ses formes (politique, économique et sociale), et la remettent en question, et pour ce faire Rhida compte sur la complicité du spectateur. Ainsi, il a été présenté par les critiques du cinéma tunisien et marocain, respectivement Abdelkarim Kabouss et Driss Jaaîdi lors d'une rencontre sur son parcours artistique et sa filmographie initiée, mardi à Tétouan, dans le cadre du Festival international du cinéma méditerranéen (FICM).
Behi, cinéaste de l'altérité comme a tenu à le surnommer Abdelkarim Kabouss, est l'un des rares metteurs en scène tunisiens à défendre l'engagement du cinéma dans le traitement des sujets tabous ayant trait aux mutations politiques, sociales, culturelles dans son pays.
Pour ce fils de Kaïrouan, le cinéma est le miroir qui reflète le vécu quotidien des citoyens et leurs aspirations à une vie meilleure et en grand amoureux de mots, il a toujours été saisi par la double signification du mot bonheur, réussite, succès et joie. Dans les films de Rhida, la joie est toujours omniprésente.
Il a relevé avec bonheur le défi de traduire les grandes idées à de grandes œuvres : La boîte magique, Les Hirondelles ne meurent pas à Jérusalem et Champagne amer , ont-ils ajouté.
Cet enfant du cinéma amateur puisqu'il a débuté sa carrière à la Fédération des cinéastes amateurs où il se fait remarquer par un film aux accents provocateurs "Seuils interdits", ne cesse d'évoquer les évolutions que connaissent son pays, sa région et le monde tout entier avec le premier souci de bien transmettre son message cinématographique.