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Selon les derniers chiffres publiés par l’Eurostat, l’Office européen de statistiques, le taux des sans emploi hommes et femmes, a grimpé d’une manière exceptionnelle en novembre dernier pour atteindre 26 millions de chômeurs. Dans la seule zone euro, on a enregistré 18,82 millions, soit une augmentation de 130.000 personnes en chômage par rapport au mois d’octobre. Et si on devait comparer ces chiffres avec ceux de l’année 2011, ce sont finalement deux millions de personnes de plus qui ont perdu leur travail.
Les pays qui souffrent le plus du chômage sont, comme on peut l’imaginer, l’Espagne avec un taux de 26,6% des forces vives et la Grèce avec 26% étant donné que ces deux pays ont le plus subi la crise financière et économique qui frappe la zone euro sans oublier évidemment le Portugal et l’Italie qui connaissent la même situation.
Ce sont les jeunes entre 15 et 25 ans qui sont les plus touchés par la perte ou le déficit de poste d’emploi. D’après la Commission de Bruxelles, 1 sur 5 parmi les jeunes Européens est sans travail alors qu’en Espagne et en Grèce, c’est un jeune sur deux.
C’est le secteur du bâtiment qui a le plus pâti du chômage.
Parmi les effets, on relève la baisse du pouvoir d’achat des ménages. En même temps, l’inflation a reculé pour se fixer à 2,2%.
Quoi qu’il en soit, l’Europe paraît aujourd’hui désemparée face à la montée du chômage.
Aussi, la Commission de Bruxelles a présenté aux pays membres une série de propositions susceptibles de relancer le marché du travail, particulièrement en faveur des jeunes en favorisant notamment la formation professionnelle.
Qu’en est-il chez nous ? Aucune statistique n’est là pour nous indiquer le nombre des sans emploi, mais on peut dire sans risque de se tromper que cela se chiffre à plusieurs millions avec une bonne partie de jeunes. D’ailleurs, les organisations syndicales comme des organismes internationaux ne manquent pas de tirer la sonnette d’alarme. Le FMI a invité dernièrement, les autorités marocaines à faire un effort particulier en faveur des jeunes.
Notre gouvernement sera-t-il à l’écoute pour qu’on ne voie plus ces milliers de jeunes devant le Parlement et qui deviennent des millions à travers les villes du Royaume en train de battre le pavé pour réclamer du travail?
Certes les temps sont durs, mais rien n’est impossible. Le terme «impossible» est à bannir du jargon de ceux qui ont choisi de gouverner le pays.