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Les chercheurs ont ainsi constaté que ces nageurs habitués du chlore et âgés en moyenne de 21 ans, montraient des signes d'asthmes beaucoup plus virulents comparés à ceux souffrant d’asthme léger ou à des personnes en bonne santé mais ne pratiquant pas la natation. De plus, les tissus pulmonaires des nageurs ont également été analysés hors période de compétition et ont semblé confirmer la nocivité du produit désinfectant : "50 à 65% des nageurs faisant de la compétition seraient sensibles aux allergènes les plus communs, alors que seule 29 à 36% de la population générale est allergique", explique Valérie Bougault, auteure de cette étude. Cependant, les chercheurs ont expliqué que les inflammations observées sur les tissus pulmonaires des nageurs n’impliqueraient pas forcément l’apparition des symptômes typiques de l’asthme.
A l’image d’un aspirateur bas de gamme qui disperserait les saletés plus qu’il ne les aspire, le chlore conduit en fait à la formation de substances volatiles qui stagnent dans l'air. Ce sont ces composés qui sont à l'origine de "l'odeur de chlore" dans les piscines et qui présenteraient un risque pour l'organisme.
Toutefois, les résultats de l’étude ne permettent pas aux scientifiques d’affirmer avec certitude qu’une exposition répétée à l’eau chlorée de la piscine puisse entraîner des dommages des tissus pulmonaires, le taux de toxicité n’étant pas déterminé. Il s’agit pour la population, selon eux, d’éviter de se rendre dans les piscines où l’odeur de chlore est trop forte, de ne pas uriner dans l'eau et d'éviter de se doucher avant d'aller se baigner.