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D’après l’agence espagnole Europa Press, ce navire a été intercepté en mai dernier.
Le tribunal panaméen a fondé son jugement sur des attendus fort logiques. Le premier attendu est que « la Cour panaméenne déclare qu’une cour nationale n’est pas la juridiction compétente pour se prononcer au sujet d’une affaire politique internationale», a mis en exergue un communiqué de presse de l’OCP et relayé par MAP. Les juges ont estimé également « qu’il n’y a aucune preuve démontrant que la cargaison appartient aux requérants», c’est-à-dire aux séparatistes. La même source a ajouté qu’ « En décidant qu'une cour nationale n'est pas le lieu approprié pour considérer des allégations sans fondement et purement politiques, la cour panaméenne met en échec les tentatives du Front Polisario de nuire au développement économique et social important de la région et de contourner le processus politique présentement en cours sous l’égide du Conseil de sécurité des Nations unies».
En mai dernier, le navire Cherry Blossom qui transportait 55.000 tonnes de phosphate marocain à destination de la Nouvelle-Zélande a été intercepté et bloqué au Port Elizabeth en Afrique du Sud suite à une plainte déposée par le Polisario.
Selon l’OCP, le tribunal sud-africain rendra son jugement le 15 du mois courant. « Nous restons confiants que les fondements juridiques et les faits nous sont favorables ».
Cette affaire a envenimé davantage les relations entre le Maroc et l’Afrique du Sud. Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a vivement critiqué récemment l’Afrique du Sud. Ce pays ne cesse de contrarier le Royaume du Maroc notamment après les succès qu’il a réalisés sur le plan diplomatique ces dernières années surtout son retour triomphal à sa famille africaine.
Le responsable gouvernemental avait assuré que la justice sud-africaine n’a pas le droit de saisir un navire en prétextant la compétence universelle. Celle-ci « n'encadre et ne s'intéresse généralement qu'aux affaires concernant des crimes contre l'humanité, la torture », avait explique le ministre lors d’une réunion de la Commission des affaires étrangères à la Chambre des conseillers en mai dernier. En plus, la justice en Afrique du Sud n’a pas le droit de diligenter une enquête dans cette affaire, car ce pays n’a aucun intérêt direct et que la destination du navire n’était pas l’Afrique du Sud mais d’autres pays, outre qu’aucun Sud-Africain n’était à bord de ce navire.
Il y a lieu de rappeler que les combats économiques que mènent le Polisario et son commanditaire, l’Algérie, contre le Maroc ne sont qu’un coup d’épée dans l’eau. En décembre 2016, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) avait assené une gifle au Polisario quand elle avait décidé que cette organisation séparatiste n’a aucune qualité pour représenter les intérêts de la population du Sahara marocain, et partant elle n’a pas le droit d’ester en justice pour contester l’accord agricole Maroc-UE.