-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
Jusqu’à présent, ni l’administration pénitentiaire ni les médias ne s’intéressent à son sujet. Il observe sa grève en silence. Ses doléances sont pourtant très simples : jouir des droits que stipule la loi en faveur d’un détenu malade. Souffrant au niveau de l’un de ses pieds, il réclame le droit à des visites médicales, sachant que ce même pied avait fait l’objet, peu avant son incarcération, d’une opération chirurgicale. Son état de santé s’est détérioré, souligne un communiqué rendu public par le Mouvement «Sur la Voie de 96», créé, il y a plus de trois ans, pour protester contre le groupe Managem. La cause est la décision de l’administration de le placer dans une cellule manifestement surpeuplée.
Pour protester contre cette humiliation et cette injustice, le jeune Omar a préféré observer une grève de la faim. Il a, dans ce sens, avisé l’administration pénitentiaire, le procureur du Roi à Errachidia, ainsi que la Direction de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion.
Pour l’instant, seuls les habitants de sa commune rurale s’intéressent à son cas. Ni l’administration pénitentiaire, ni le ministère de la Justice et des Libertés publiques, encore moins les médias et les ONG des droits humains, n’ont manifesté leur soutien au jeune Omar.
Les détenus dans l’affaire d’Imider continuent de purger leurs peines à Ouarzazate et Errachidia, certains d’entre eux ont été libérés, le conflit social et communautaire avec Managem n’a pas été résolu. A qui la faute?