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Le besoin en liquidités des banques s’envole à 69,5 milliards de DHL’assèchement des liquidités bancaires devient de plus en plus inquiétantMardi 18 Février 2014
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Pas de répit en vue pour le déficit des liquidités bancaires. Leur assèchement devient de plus en plus inquiétant, le recours aux adjudications atteint des niveaux record et Bank Al-Maghrib (BAM) ne cesse d’injecter des milliards dans le marché monétaire. En effet, alors que certains indicateurs laissaient entrevoir une résorption progressive de l’insuffisance de liquidités des banques, notamment l’encaissement des dons des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), la revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière du mois de février publiée par BAM note, au contraire, que le besoin de liquidités des banques s’est élevé à 69,5 milliards de dirhams (MMDH) en janvier 2014 contre 68,4 MMDH un mois auparavant. Cette évolution est attribuable notamment à un effet restrictif de l’ordre de 800 millions de dirhams exercé par les facteurs autonomes de liquidités bancaires, en janvier 2014, sur les trésoreries bancaires, et à l’augmentation du montant minimum au titre de la réserve monétaire, explique la Banque centrale dans sa revue. Du coup, BAM a dû, comme à l’accoutumée, actionner ses instruments de régulation, en particulier les avances à 7 jours, en vue de combler le déficit. La dernière injection, en date, de BAM sur le marché monétaire est celle opérée au cours de la semaine se terminant le 12 février qui est d’un montant moyen de 72 milliards de dirhams (MMDH). Ainsi, des injections de l’ordre de 54 MMDH ont été réalisées à travers les avances à 7 jours sur appels d’offres, 10 MMDH par le biais des opérations de pension livrée à 3 mois, alors qu’une injection de 8 MMDH a été effectuée au titre des opérations de prêts garantis par des effets privés représentatifs des crédits destinés aux PME et TPE. En principe, ces injections doivent se faire de façon conjoncturelle et ponctuelle. Elles visent à pallier le manque de liquidités du système bancaire. Certains experts et analystes financiers ont remarqué que depuis quelques années, le recours à ce mécanisme est devenu systématique et revêt un caractère structurel. Cette insuffisance de liquidités, cela est connu, est devenue un phénomène structurel puisqu’elle dure depuis 2007. La Banque centrale, pour y faire face a, à plusieurs reprises, réduit le taux de la réserve obligatoire. En septembre 2013, cette réserve avait été abaissée (pour la sixième fois depuis 2003) de 2 points, s’établissant à 4%. BAM est allée encore plus loin, en l’abaissant d’un autre point. Même s’il a essayé de donner une bouffée d’oxygène aux banques en baissant le taux de réserve obligatoire à 3%, le feed-back du marché n’a pas été assez positif. Plus inquiétant, il y a encore quelques années, ces adjudications ne dépassaient guère 25 milliards de dirhams, alors que de nos jours nous arrivons à des pics qui peuvent atteindre en moyenne 70 MMDH injectés dans le circuit, chaque semaine. On comprend donc que BAM intervient régulièrement pour combler le déficit, mais le caractère structurel de ce dernier exige une refonte du modèle de croissance de l’économie marocaine. A défaut, seul le recours à l’endettement extérieur permettrait d’alléger le besoin de liquidités.
Mohammed Taleb
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