-
Tanger à l'heure de la 16è édition du Forum international MEDays
-
Omar Zniber : Beaucoup reste à faire pour mettre les droits de l'Homme au centre des préoccupations des entreprises
-
Entrepreneuriat au Maroc : Le Technopark et le Founder Institute s'allient
-
MEDays 2024: Les indices d’attractivité et de stabilité d’Amadeus, un outil fiable pour mesurer le climat des affaires en Afrique
-
L’équipementier automobile Forvia inaugure une nouvelle usine à Salé
Il «s’est établi à 88,8 milliards de dirhams en moyenne hebdomadaire, contre 89,4 milliards un mois auparavant», a indiqué la Banque centrale dans sa Revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière du mois d’octobre 2023.
Dans ce contexte, le volume global des injections de Bank Al-Maghrib a été ramené à 99,6 milliards de dirhams, incluant 33,8 milliards sous forme d’avances à 7 jours, 41,3 milliards à travers les opérations de pension livrée à long terme et 24,5 milliards dans le cadre des prêts garantis à long terme, a expliqué l’institution financière.
Sur le marché interbancaire, les chiffres recueillis montrent que le volume quotidien moyen des échanges s’est élevé à 3,6 milliards et le taux moyen pondéré s’est établi à 3% en moyenne.
Au niveau du marché des bons du Trésor, il ressort en revanche des mêmes données que « les taux sont restés quasi-stables en septembre sur le marché primaire alors qu’ils ont connu des hausses sur le compartiment secondaire ».
D’après une analyse de Bank Al-Maghrib, les taux créditeurs ont accusé en août dernier des replis de 28 points de base (pb) à 2,37% pour les dépôts à 6 mois et de 43 pb à 2,43% pour ceux à un an.
En ce qui concerne les taux débiteurs, « les résultats de l’enquête de Bank Al-Maghrib auprès des banques relatifs au deuxième trimestre 2023 indiquent une hausse trimestrielle du taux moyen global de 23 pb à 5,26% », selon l’organisme public.
Toujours selon la revue mensuelle de Banque centrale, par secteur institutionnel, les taux assortissant les prêts aux entreprises ont connu une augmentation de 24 pb à 5,22%, suite aux accroissements de 30 pb de ceux des facilités de trésorerie à 5,28% et de 17 pb de ceux des prêts immobiliers à 5,54%.
«Pour les crédits aux particuliers, les taux appliqués aux prêts à la consommation ont progressé de 32 pb à 7,27% et ceux à l’habitat de 28 pb à 4,64%», a également noté l’institution.
Par ailleurs, après analyse de l’évolution de la masse monétaire, il apparait que l’agrégat M3 a enregistré un accroissement annuel de 6,7% en août 2023. Par principales composantes, les dépôts à vue auprès des banques ont augmenté de 8,6%.
Alors que la circulation fiduciaire s’est accrue de 11,6% et les titres des OPCVM monétaires ont affiché une progression de 16,9%, les dépôts en devises ont à l’inverse reculé de 8,6% et les dépôts à terme auprès des banques ont diminué de 7,8%.
Autre indication : «Par source de création monétaire, l’encours du crédit bancaire a augmenté en août de 4,6% en comparaison annuelle », a-t-on également relevé dans la Revue.
D’après BAM, par secteur institutionnel, le crédit aux entreprises privées a baissé de 1,4%, avec un repli de 10,6% des facilités de trésorerie alors que les prêts à l’équipement ont augmenté de 4,1% ; tandis que les crédits aux ménages se sont accrus de 2,7% et le crédit aux entreprises publiques a connu une expansion de 36,3%.
Il ressort en outre de la revue que les créances en souffrance se sont accrues de 6,2% et leur ratio à l’encours du crédit bancaire s’est établi à 8,9%. D’après l’institution, « elles ont augmenté de 8% pour les entreprises non financières privées et de 3,8% pour les ménages et leurs ratios aux encours se sont situés respectivement à 12,7% et 10% ».
Quant aux autres sources de création monétaire, les chiffres montrent que les avoirs officiels de réserve se sont renforcés de 6,2% en août à 358,5 milliards de dirhams (soit l’équivalent de 5 mois et 13 jours d’importations de biens et services), tandis que les créances nettes sur l’administration centrale se sont accrues de 8,3%.
Pour leur part, les agrégats de placements liquides ont accusé une baisse de 1,8%, alors que l’encours des bons du Trésor a progressé de 2,7%.
Alain Bouithy