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Une évolution attribuée par les experts de la Banque centrale à l’impact restrictif de 2,5 MMDH des facteurs autonomes de liquidité sur les trésoreries bancaires en avril 2013 par rapport au mois de mars. Elle est aussi en rapport notamment avec l’amélioration du compte du Trésor auprès de la Banque centrale, et dans une moindre mesure, avec la hausse de la circulation fiduciaire, a précisé la Banque centrale dans sa revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière, publiée vendredi dernier.
Pour remédier à cette situation, la Banque centrale a augmenté le volume de ses injections. En effet, à fin avril, le montant des injections de Bank Al-Maghrib a atteint 68 MMDH, dont 49 milliards de DH à travers les avances à 7 jours, 15 milliards de DH par le biais des opérations de pension livrée à 3 mois et 4 milliards de DH véhiculés par l’opération des prêts garantis.
Dans ces conditions, le taux interbancaire s’est établi à 3,10% en avril, soit une augmentation de 5 points de base par rapport au mois précédent.
Pour leur part, les taux des bons du Trésor à court et moyen termes, émis sur le marché primaire, ont enregistré des hausses allant de 1 à 4 points de base par rapport aux dernières émissions, à l’exception du taux des bons à 52 semaines qui a diminué de 2 points de base.
Une situation qui n’a pas l’air de changer pour le restant de l’exercice en cours. En effet, malgré une légère hausse des réserves internationales nettes de Bank Al-Maghrib, selon les statistiques arrêtées au 3 mai, qui se sont chiffrées à 144,7 MMDH, la Banque centrale s’est trouvée encore une fois condamnée à injecter, sur le marché monétaire, un montant moyen de 70 MMDH au cours de la semaine à fin 8 mai.
Dans le détail, selon la même source, le stock de devises de BAM a enregistré une impalpable hausse de 0,2% au 3 mai. Cependant, son rythme de progression a accusé une baisse de 8,5% en glissement annuel. A fin mars, ces réserves ont représenté 3 mois et 29 jours d’importations de biens et services.
En ce qui concerne les interventions de BAM sur le marché monétaire, l’injection des 70 MMDH, au cours de la semaine se terminant le 8 mai, s’est faite essentiellement par le biais des avances à 7 jours sur appels d’offres qui se sont accaparé 51 MMDH de ces injections au taux de 3%. Au moment où les opérations de pension livrée à 3 mois ont atteint 15 milliards de DH et où une opération de prêts garantis sur 3 mois a pris 4 milliards de DHS, précise la Banque centrale dans ses indicateurs hebdomadaires.
Il est à signaler que cette situation ne sera en mesure de se résorber tant que les importations continuent d’évoluer plus rapidement que les exportations du fait que ces problèmes de liquidité trouvent origine dans le déficit extérieur de notre économie.