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431.934 candidats y sont inscrits cette année dont 55% de garçons. 67% des candidats proviennent des écoles publiques, 7% de lycées privés et 26% se présenteront en candidats libres.
Les épreuves de cette année se dérouleront sous haute surveillance pour lutter contre les fraudeurs et les tricheurs d’autant que les examens régionaux unifiés qui se sont déroulés la semaine passée ont été marqués par plusieurs cas de fraude enregistrés presque dans toutes les régions du Royaume et par l’arrestation de plusieurs personnes soupçonnées d'être impliquées dans des opérations de fuite des épreuves du baccalauréat, à Rabat, Salé, Témara, Kénitra, Tanger, Marrakech, Oujda, Fès, Meknès, Taza et Safi.
L’année dernière, les épreuves du baccalauréat ont été marquées par la fuite d’une copie de l’épreuve de mathématiques sur une page Facebook quelques jours avant le début de l’examen. Cet incident avait provoqué un tollé et des élèves de plusieurs villes avaient protesté contre cette fuite et ont refusé de passer l’examen.
Aussi, le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle a-t-il pris des mesures pour lutter contre la tricherie durant l’actuelle session en obligeant les élèves et leurs parents à signer un engagement selon lequel les téléphones portables et l’utilisation d’emails seront considérés comme des tentatives de fraude devant donc être sanctionnées.
Parmi les mesures prises par le ministère, on peut citer également celle concernant les surveillants du déroulement des épreuves et qui bénéficieront de moyens leur permettant de contrôler la présence d’outils de communication interdits, tels les téléphones portables.
Il convient de rappeler que la fraude ne cesse de prendre de l’ampleur d’année en année. Ainsi, plus de 10.956 cas de fraude ont été enregistrés en 2015 contre 6.959 en 2014 et seulement 3.112 en 2012, alors qu’en 2008, 1.009 cas de fraude ont été enregistrés.
Pour faire face à ce fléau, le gouvernement Benkirane avait menacé de condamner à des peines allant de trois mois à trois ans de prison les candidats au baccalauréat pris en flagrant délit de tricherie. Cette mesure a été vivement critiquée par l’USFP qui a considéré que le fait de «terroriser les élèves n’est pas la bonne voie pour réformer le baccalauréat», comme indiqué dans l’éditorial publié avant-hier par notre confrère Al Ittihad Al Ichtiraki.