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Avant, le Wydad a fait montre des mêmes lacunes offensives que d’habitude. En effet, alors qu’il faut des appels coordonnés, des combinaisons et une fluidité dans le jeu afin de déstabiliser des défenses regroupées, comme celle du DHJ, mercredi, les attaquants du WAC n’y arrivent pas. Trop brouillons, trop imprécis (67%, le taux de passes dans le dernier tiers adverse), trop individualistes et surtout peu mobiles et manquant de conviction (51,1%, le taux de duels offensifs gagnés). De plus, pour ne rien arranger, depuis le début de la saison, le WAC perd en moyenne environ 100 ballons par rencontre, dont plus de la moitié à l’approche de la surface de réparation adverse. Ces stats révèlent en creux une difficulté à enchaîner et une absence criante de maîtrise technique. Qui plus est, les Casablancais ne font pas plus de cinq passes par possession, en moyenne.
Du coup, le premier but, littéralement tombé du ciel, de Jebbour, s’est révélé crucial dans l’enchaînement des évènements. Car on se demandait encore comment le Wydad allait pouvoir marquer sans un coup de pouce du destin. Un coup de pouce dont les conséquences ont mis ses attaquants dans les meilleures conditions. Mené au score, le onze jdidi est monté d’un cran. Sa ligne défensive s’est avancée d’une vingtaine de mètres, libérant de plus en plus d’espace. Friand et aimant cavaler, Ounajem s’en est délecté. Tout d’abord, en marquant le but du break (59’), sur un ballon qui traînait dans les 16 mètres. Et ensuite, en aggravant le socre suite à un tir enroulé dans un angle fermé à quelques secondes de la fin du temps additionnel.
On doit vous avouer que pour la note artistique, il va falloir repasser, mais du point de vue wydadi, ce succès revêt une grande importance, puisque, désormais, le WAC (2ème) n’est plus qu’à un point de l’OCS, leader, avec dans la musette, le même nombre d’unités (14) que son opposant le DHJ, alors qu’il y a quelques semaines, il végétait dans la position de lanterne rouge.
Ces retrouvailles avec les sommets, le WAC les doit aussi et surtout à Moussa Ndaw, lequel a tenu la barre quand le navire WAC était en pleine tempête. Un dévouement qui tranche avec l’attitude et la défiance des joueurs à son égard. Le Sénégalais, très remuant sur la ligne de touche, mercredi après-midi, n’a jamais réussi à faire passer ses consignes. On avait même l’impression qu’il manquait de légitimité à leurs yeux. Si c’est le cas, ils seront ravis d’apprendre que l’officialisation de l’arrivée de Benzarti n’est plus qu’une question d’heures. Et là il sera intéressant de voir s’ils auront la même attitude lorsque ce dernier les interpellera en cours de match.
Décès de cinq supporters jdidis
Le drame, qui s'est produit sur la route nationale, est dû à un carambolage entre deux véhicules légers et un semi-remorque, précise-t-on de même source.
Les deux voitures, qui transportaient des supporters du Difaa d’El Jadida, ont percuté de plein fouet un semi-remorque stationné sur la chaussée, à cause d'une panne mécanique.
Les corps des victimes ont été évacués, sur ordre du parquet, vers la morgue de l’hôpital Mohammed V d'El Jadida, tandis que les blessés, dont certains sont dans un état grave, ont été admis aux urgences du même établissement.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame, souligne-t-on de même source.