Le WAC affrontera, ce dimanche à partir de 17 heures au stade de la capitale burkinabaise, Ouagadougou, son homologue sud-africain de Kaizer Chiefs pour le compte de la première journée du groupe C de la Ligue africaine des clubs champions. Un match, ajourné d’une quinzaine de jours et délocalisé à deux reprises, que le Wydad doit absolument remporter en vue d’assurer la pole position dans cette poule, occupée pour le moment par l’équipe guinéenne de Horoya Conakry avec 4 points. Les Rouges ont pu regagner jeudi à bord d’un vol spécial Ouagadougou en provenance de Luanda, alors qu’ils restent sur une victoire aux dépens des Angolais de Petro Atletico par 1 à 0. L’objectif est de conserver cet élan face au Kaizer Chiefs tenu en échec (0-0) dimanche dernier par le Horoya. Pour ce match, le WAC devrait récupérer son keeper titulaire, Ahmed Reda Tagnaouiti qui s’est remis de sa blessure, de même qu’il pourra compter sur l’ensemble de l’effectif qui se dit décidé à forcer un probant résultat qui lui permettra d’envisager la suite de la compétition dans de bonnes dispositions. A ce propos, le WAC bouclera la phase aller à domicile en accueillant le 5 mars prochain Horoya, avant de se rendre une dizaine de jours plus tard (16 mars) à Conakry pour défier ce même adversaire. Lors de la 5ème journée, les lauréats de l’édition 2017 de la C1 devraient se déplacer à Johannesburg pour se mesurer à Kaizer Chiefs (2 avril) avant de recevoir en dernier lieu, le 9 avril, Petro Atletico. Sachant que seuls les deux premiers clubs de chaque groupe décrocheront le billet des demi-finales.
Il convient de rappeler que la Fédération Royale marocaine de football (FRMF) avait saisi la Commission d’organisation des compétitions interclubs de la CAF pour l’informer «de la décision des autorités marocaines de ne pas autoriser le match WAC/Kaizer Chiefs pour des raisons sanitaires, suite à l’évolution récente de la pandémie de Covid-19», avec ce fameux variant sud-africain et le risque réel de sa propagation. La FRMF avait trouvé dans un premier temps un stade, celui de Salam au Caire et comme date le 18 février. Sauf que l’équipe sud-africaine avait prétexté qu’elle ne pouvait pas se déplacer en Egypte à ladite date pour que ce match soit de nouveau repoussé au 28 courant. Toutefois, que ce changement de jour a conduit les autorités égyptiennes à faire savoir à la CAF qu’elles ne peuvent plus accueillir cette rencontre pour qu’une fois encore le Wydad se trouve au pied du mur, risquant la perte du match par forfait, et ce s’il n’arrive pas à dénicher un autre stade en un espace temporel réduit. La pression exercée par la CAF n’a pas été faite pour inquiéter outre mesure l’instance fédérale marocaine qui, au vu de sa place sur l’échiquier continental, a pu dénicher un nouveau stade, en un temps record pour que l’option Ouagadougou se concrétise. Au Wydad de montrer qu’il est capable de s’imposer sur un terrain neutre et d’honorer son standing de grosse écurie du football continental, un abonné des tours avancés de la Champions League.
Mohamed Bouarab