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«Nous voulons établir des relations de coopération avec le Maroc», a-t-il déclaré à la MAP à l'issue d'entretiens avec l'ambassadeur du Maroc au Pérou Youssef Balla, exprimant la reconnaissance de son pays au Royaume, «le premier pays africain à soutenir le gouvernement du président Juan Guaido», «un soutien important», selon lui. Et d'ajouter que le régime de Nicolas Maduro avait fait beaucoup de «tort au peuple vénézuélien et porté gravement atteinte à nos relations internationales», ajoutant que ce régime «entretenait de mauvaises relations avec de nombreux pays démocratiques».
«Nous saluons le soutien de la communauté internationale, y compris celui du Maroc», a déclaré le diplomate vénézuélien.
Le Maroc et le Venezuela, qui compte la plus grande communauté marocaine en Amérique latine, entretiennent de solides relations d'amitié, a-t-il relevé, soulignant l'importance d'établir des relations de coopération entre les deux pays.
Par ailleurs, il a confirmé qu’une cinquantaine de pays avaient annoncé leur reconnaissance de la légitimité de Juan Guaido en tant que président par intérim du Venezuela. Et de souligner que le régime de Maduro a provoqué une crise humanitaire suffocante au Venezuela, caractérisée principalement par les pénuries d'aliments et de médicaments, réitérant la nécessité d'introduire l'aide humanitaire internationale dont le peuple vénézuélien a besoin.
Il convient de rappeler que le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, avait eu, le 29 janvier dernier, un entretien téléphonique avec Juan Guaidó, président de l’Assemblée nationale du Venezuela.
Il avait, en l’occasion, fait part à son interlocuteur « de toute l’attention avec laquelle le Maroc suit les développements en cours au Venezuela « et exprimé le soutien du Royaume à toutes les actions menées afin de répondre aux aspirations légitimes du peuple du Venezuela à la démocratie et au changement.
Pour sa part, Juan Guaidó avait exprimé sa volonté de relancer, sur des bases saines et sereines, les relations de coopération entre le Maroc et le Venezuela, et de lever les obstacles qui ont pu entacher leur évolution.
Le Venezuela a l’intention de «reconsidérer sa reconnaissance de la RASD sous le gouvernement du président par intérim Juan Guaidó «, avait indiqué, le même jour à Caracas, Manuel Avendano, conseiller en affaires étrangères de l’Assemblée nationale vénézuélienne (Parlement), unique organe contrôlé par l’opposition.
«Le Venezuela va reconsidérer sa reconnaissance de la RASD sous le gouvernement de Guaido «, a fait savoir Avendano, dans une déclaration à la MAP, en relevant que la reconnaissance de celle-ci était « plus liée à des causes idéologiques de gauche, plutôt qu’à une véritable quête d’une solution pacifique et politique au différend autour du Sahara ».
Le responsable vénézuélien a indiqué que le gouvernement Guaidó avait pour priorité de rétablir ses relations avec le Maroc, «eu égard aux dénominateurs communs et à l’histoire partagée entre les deux pays », position qui avait d’ailleurs été exprimée par le président par intérim, Juan Guaidó, lors d’un entretien téléphonique avec Nasser Bourita.