-
Le CNDH annonce une série d'engagements au 1er Congrès sur les disparitions forcées à Genève
-
Plaidoyer du Maroc à Genève en faveur d’une ratification universelle de la Convention internationale sur les disparitions forcées
-
Abderrahim Chahid : Importance cruciale de la lutte contre l’épidémie à l’approche notamment de l’échéance de l’organisation du Mondial 2030 P
-
Interpellation d’un extrémiste partisan de l’organisation terroriste Daech
-
Nasser Bourita reçoit la DG de l'Agence de développement de l'UA
Dans ce cadre, le Syndicat démocratique de l’agriculture (SDA), affilié à la FDT, est en train de mobiliser toutes ses forces via l’organisation de rencontres à travers l’ensemble du territoire national. Il compte ainsi remettre sur le métier ses multiples doléances restées lettre morte à cause du peu d’entrain dont le gouvernement a fait montre pour leur trouver la solution idoine.
Contacté par Libé, Baba Hmida Azzouz, membre du Bureau national du SDA, nous a déclaré que la tournée qu’il mène depuis la fin du mois de janvier, en coordination avec les bureaux locaux, s’inscrit dans le cadre des activités dudit syndicat, et ce pour appeler ses militants à davantage de mobilisation pour défendre au mieux leur cahier revendicatif dans tous les secteurs qui relèvent du ministère (agriculture, eaux et forêts, directions provinciales, offices, centres de travaux, entre autres).
Il a tenu à préciser qu’à la tête de ces revendications figurent l’unification du SMIG et du SMAG (salaire minimum dans l’agriculture) à 3.000 DH, à partir de cette année, l’annulation de l’article 288 du Code pénal, la ratification des conventions internationales, notamment la 87 relative à la liberté syndicale, la 102 de l’Organisation internationale du travail (OIT) concernant la sécurité sociale , la 141 relative aux organisations des travailleurs ruraux et la 87 sur la liberté syndicale.
Par ailleurs et en sa qualité de coordonnateur national du secteur SODEA, Baba Hmida Azzouz demande l’opérationnalisation, dans un bref délai, de la commission de suivi des terres et fermes de la SODEA et de la SOGETA qui avaient été restructurées et cédées, dans un cadre de partenariat, à de nouveaux investisseurs dans le cadre d’un partenariat public/privé.
Et de poursuivre que le gouvernement est appelé à respecter ses engagements, à commencer par l’application des mesures de l’accord du 26 avril 2011 auquel avaient parvenu l’Exécutif, les syndicats les plus représentatifs et le patronat.
A rappeler qu’une convention-cadre portant sur un certain nombre de questions sociales relatives aux cadres et personnels de la SODEA et de la SOGETA avaient été signées fin juin 209 par les secrétaires généraux des Centrales syndicales de la FDT, l’UMT, la CDT et l’UGTM représentant ces personnels et le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime.
Aux termes de cette convention et sur la base des principes du plan social SOGETA conclu en 2003, des ouvriers avaient bénéficié d’une prime de départ, une cinquantaine d’autres avaient été intégrés à travers leur redéploiement dans les établissements dépendant du ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime (Agence de développement agricole, centres régionaux d'investissement agricole..).
A l’issue de cette convention, près de 30% des employés temporaires des deux sociétés avaient pu accéder à des emplois à temps plein, selon leur classement par liste dans les fermes SODEA et SOGETA.