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Un programme haut en couleur a été concocté par les organisateurs, ce qui n’a pas manqué d’attirer beaucoup de monde. Au menu, découverte des produits du terroir marocain, parcours des 5 sens, cooking-show avec des chefs marocains et internationaux, tables rondes…En fait, il y en avait pour tous les goûts. Ce fut également l’occasion de célébrer en partenariat avec la FAO et l’Unesco, la Journée mondiale de l’alimentation ainsi que l’Année internationale du quinoa (en partenariat avec la FAO et l’ambassade du Pérou, 1er producteur du quinoa) sans oublier la diète méditerranéenne avec l’Unesco.
Quant aux projets que les organisateurs s’apprêtent à réaliser d’ici 2014, ils sont nombreux. Il s’agit tout d’abord de consolider cette alliance grâce à une identité visuelle forte. Ainsi, les restaurants de l’alliance seront reconnaissables grâce à une plaque millésimée installée devant leur établissement. Il faudra penser également à organiser efficacement l’approvisionnement des restaurateurs en produits des sentinelles et produits du terroir par Slow Food Maroc en partenariat avec Maroc Taswiq. Dans le même ordre, l’idée de réaliser un circuit pour inciter les touristes à se rendre dans les restaurants de l’alliance, fait déjà son chemin. De même qu’il faudra faire connaître aux 100.000 personnes dans 150 pays du réseau Slow Food les restaurants de l’alliance et les producteurs de l’économie solidaire. L’Internet sera mis à contribution en donnant une visibilité aux restaurants dans les sites web de Slow Food Maroc et ses partenaires ainsi que dans celui de la Fondation Slow Food pour la biodiversité grâce à du contenu vidéo notamment. Enfin et pour diffuser les valeurs de Slow Food, rien de tel que d’organiser des dîners dans les restaurants de l’alliance.
A propos du Slow Food
Un réseau solidaire est né en 2009 en Italie sous l’impulsion du mouvement Slow Food : l’alliance entre des chefs cuisiniers et des petits producteurs.
Les chefs de l’alliance défendent la philosophie de Slow Food pour une alimentation «bonne, propre, et juste» : ils choisissent les matières premières locales, cuisinent avec des produits de saison et travaillent directement avec les petits producteurs pour mieux les connaître et les valoriser. Ils s’engagent en particulier à utiliser au moins trois produits des petits producteurs dans leur menu, en favorisant les produits du terroir de leur région et en inscrivant le nom du producteur qui les a fournis. L’idée est donc de s’inspirer de ce réseau italien au niveau du Maroc pour créer un projet adapté aux spécificités du pays et de ses régions.