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Après avoir vu leur volonté échouer dans le sens propre du terme face à la France et l'Allemagne à travers son Bundestag (Parlement) qui ont réitéré leur soutien au plan d'autonomie proposé par le Maroc, voilà que les séparatistes via un parti d'extrême droite flammand s'essayent au sénat belge. Mais le projet à peine déposé devant la Commission des Relations extérieures et de Défense au sénat belge a vite fait d'être rejeté, mardi dernier à Bruxelles et ce, sans même que la résolution hostile à la marocanité du Sahara présentée par le Parti nationaliste non gouvernemental, d'extrême droite flamand de la N-VA, ne soit soumise au vote. Aussi bien la gauche que la droite belges ont qualifié l'action du parti N-VA d'entrave au rôle constructif que veut jouer la Belgique pour le règlement du dossier du Sahara marocain. La représentation du ministère des Affaires étrangères rappelant même la position officielle du gouvernement belge qui s'aligne sur celui de la France et de l'Allemagne et qui soutient l'action de l'ONU, tendant vers un plan d'autonomie que le Maroc n'a jamais cessé de proposer.Par ailleurs, les sénateurs belges n'ont vu dans le projet du parti émissaire du Polisario que de la partialité et du blabla idéologique bien loin d'une réalité de terrain et que même proposé une seconde fois, il n'avait aucune chance d'aboutir. Voilà donc, après le Bundestag qui s'est abstenu de donner une suite à une motion de Die Linke à la suite des évènements de Gdeim Izik, voilà qu'un autre parti européen, d'extrême droite celui-ci, se voit opposer un refus net et clair pour des raisons qui n'apportent aucune valeur ajoutée au mécanisme de résolution de la question du Sahara. D'un autre côté, le Maroc qui persiste à suivre les différentes phases du processus démocratique auquel il s'est engagé se voit conforter dans ses efforts par la communauté internationale.