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Pour ce, un programme riche a été concocté par les organisateurs. Ainsi la première journée verra la tenue de deux conférences. Les débats porteront tout d’abord sur «La loi de la Kafala, état des lieux et évolutions ». Quant à la conférence suivante, elle aura pour thème «La Kafala au sein de la famille : une nouvelle forme de cette procédure»
Pour rendre les échanges encore plus constructifs, des ateliers seront organisés lors de la seconde journée. Plusieurs problématiques y seront évoquées. Il s’agira dans un premier temps de se pencher sur la problématique des enfants à besoins spécifiques et abandonnés. Ensuite, toute la lumière sera faite sur la situation des enfants makfouls par les institutions après 18 ans. Et enfin il sera question du contrôle et du suivi de ces enfants par des familles au Maroc et à l’étranger. Un besoin qui s’impose notamment après le débat suscité dernièrement par certains familles espagnoles qui ont dû se convertir à l’Islam pour adopter des enfants et les ramener en Espagne. En effet, d’après la loi marocaine, pour pouvoir accéder à la Kafala, les couples étrangers doivent absolument être musulmans de confession. S'ils ne le sont pas de naissance, ils peuvent toujours se convertir. Une étape que des dizaines de couples espagnols n’ont pas hésité à franchir, dans le seul but d'obtenir la tutelle d'un enfant. La presse notamment espagnole a fait chou gras du sujet et n’a pas manqué de rapporter des cas de personnes dont le seul souhait est d’être parents. La Kafala constitue à ce stade une chance inespérée. Les enfants adoptés y trouveront également leur compte. D’après les statistiques relevées dans une enquête réalisée par l’Association Insaf, 153 bébés naissent chaque jour hors mariage dont 24 sont abandonnés. Une réalité effarante à plus d’un titre quand on pense au sort qui sera réservé à ces enfants. Des délinquants en puissance pour la plupart : abandon scolaire, enfants des rues…