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A ce propos, le SNESup a exprimé son étonnement que ce dossier ait été pris en otage par le ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration depuis près de 5 mois.
La Commission administrative dudit syndicat a, dans ce sens, appelé le chef du gouvernement à mettre en œuvre l’accord conclu avec le ministère de l’Enseignement supérieur sur la classe exceptionnelle surtout que le parcours professionnel de plusieurs professeurs-chercheurs a été figé depuis des années, affirmant la nécessité de trouver des solutions à toutes les questions contenues dans le cahier revendicatif et notamment celles concernant la récupération des années passées au titre du service civil et de rendre justice aux enseignants-chercheurs recrutés comme enseignants-conférenciers avant 1997.
Le cahier revendicatif du SNESup comporte également d’autres dossiers comme celui des Centres régionaux des métiers d’éducation et de formation, du Centre de planification et d’orientation pédagogique, du Centre de formation des inspecteurs d’enseignement. Le dialogue se poursuit entre le SNESup et le ministère de l’Education nationale sur ces sujets depuis le 17 mai 2016.
Le SNESup a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de mettre en place un statut équitable pour les enseignants-chercheurs, qui doit reposer sur deux piliers : maître de conférences et professeur d’enseignement supérieur.
Ces nouveaux statuts prennent en compte les nouvelles missions des professeurs-chercheurs. Le syndicat a appelé également à mettre en place un statut spécial des enseignants exerçant à l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle.
Concernant la défense de l’université publique, le SNESup a demandé au gouvernement d’annuler les deux décrets n°2-14-665 et n°2-15-183 qui reconnaissent les instituts d’enseignement supérieur public sans fondement juridique. Il considère que la reconnaissance des instituts privés dans l’enseignement supérieur n’est qu’une rente visant à générer des profits colossaux au détriment de l’égalité des chances et de la justice sociale.
Il a fustigé le gouvernement qui succombe à la pression des lobbies de l’enseignement supérieur privé, l’appelant à assumer ses responsabilités par la mise en œuvre de la loi
Par ailleurs, la Commission administrative du SNESup a exprimé sa solidarité avec les professeurs suspendus, en l’occurrence Mustapha Rik, Ahmed Balati et Salem Talhout et a appelé à trouver une solution définitive et juste à leurs cas. Elle a également décidé de tenir son 11ème Congrès au début de l’année prochaine.