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Cette manifestation a été marquée par des altercations entre les forces de l’ordre et des membres de l’Association nationale des diplômés chômeurs, section de Benguerir, qui voulaient entrer au tribunal pour soutenir les protestataires, mais ils ont été interceptés par les forces de l’ordre.
La protestation du SDJ a été appuyée également par les partis politiques (USFP, PADS, PSU), ainsi que par le Syndicat national de l’enseignement, l’union locale du Syndicat démocratique du travail à Rhamna, alors que des représentants des bureaux locaux du SDJ à Marrakech, Benguerir, Youssoufia, Ben Ahmed et des membres du conseil national du syndicat à Marrakech, Benslimane, Ben Ahmed et Imintanoute ont pris part à cette manifestation qui a eu lieu dans l’enceinte du tribunal.
Les protestataires ont scandé des slogans dénonçant les multiples dysfonctionnements dans la gestion du tribunal de première instance de Benguerir, la politique menée par Mustapha Ramid et ses mesures de représailles à l’encontre des dirigeants et militants du SDJ ayant refusé de cautionner sa politique.
Il convient de noter que le ministre de la Justice et des Libertés avait suspendu Marouane El Moustain, membre du bureau national du SDJ, de ses fonctions dans le tribunal de première instance en attendant de le déférer devant le conseil de discipline «sans justification acceptable et légale» et en se basant seulement sur «des rapports partiaux d’un responsable à l’égard du membre du syndicat et que tous les faits dont on dispose confirment la futilité de ses rapports», selon le SDJ.
Le ministre avait pris également durant cette année deux mesures à l’encontre de deux fonctionnaires en les dessaisissant de leurs responsabilités. Il s’agit d’Ouaggari Mohamed, responsable du secrétariat greffe à Essaouira. Le deuxième fonctionnaire qui a été puni par le ministre, c’est Taoufik Borch, membre du Conseil national du SDJ et du Conseil national de la FDT. En 2013, Mustapha Ramid avait sanctionné Fakhreddine Benhaddou, le secrétaire général adjoint du Syndicat et l’avait démis de ses fonctions en tant que responsable du secrétariat greffe du tribunal de première instance de Ksar El Kébir, parce qu’il avait pris part à un mouvement de protestation contre le ministre du PJD quand celui-ci inaugurait le nouveau siège dudit tribunal.