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Dans ce sens, le bureau national du SDJ organisera ce jeudi 17 septembre 2015 un sit-in de 9 heures à 15 heures au siège du tribunal de première instance de Benguerir, appelant tous les membres du bureau national ainsi que tous les bureaux syndicaux locaux basés dans la région de Marrakech à prendre part à cette protestation.
Le ministre de la Justice et des Libertés avait suspendu Marouane El Moustain, membre du bureau national du SDJ, de ses fonctions dans le tribunal de première instance en attendant de le déférer devant le conseil disciplinaire « sans justification acceptable et légale» et en se basant seulement sur « des rapports partiaux d’un responsable à l’égard du membre du syndicat et que tous les faits dont on dispose confirment la futilité de ses rapports », selon le SDJ.
D’après un communiqué de presse rendu public après une réunion tenue récemment, le syndicat demande l’envoi d’une commission d’inspection du ministère en vue d’enquêter sur les graves dysfonctionnements au sein de ce tribunal et que Marouane El Moustain n’a cessé de dévoiler et de dénoncer.
Le ministre avait pris également durant cette année deux mesures à l’encontre de deux fonctionnaires en les démettant de leur responsabilité. Il s’agit d’Ouaggari Mohamed, responsable du secrétariat greffe à Essaouira. Ce fonctionnaire n’est pas syndicalisé, mais son «crime», aux yeux du ministre de la Justice et des Libertés, est qu’il n’a pas pu assurer les audiences lors de la grève observée par le SDJ en février dernier.
Le deuxième fonctionnaire qui a été puni par le ministre pour la même raison est Taoufik Borch, membre du Conseil national du SDJ et aussi membre du Conseil national de la FDT. En 2013, Mustapha Ramid avait sanctionné Fakhreddine Benhaddou, secrétaire général adjoint du syndicat, et l’avait démis de ses fonctions en tant que responsable du secrétariat greffe du tribunal de première instance de Ksar Kébir, parce qu’il avait pris part à un mouvement de protestation contre le ministre du PJD quand celui-ci inaugurait le nouveau siège dudit tribunal.
Le SDJ considère que les mesures de répression à l’encontre des militants de ce syndicat ne peuvent en aucun cas les dissuader de défendre leurs «revendications légitimes».
Par ailleurs, le bureau national du SDJ avait discuté, lors de cette réunion, plusieurs points se rapportant à des problèmes sociaux dont notamment le gel du dialogue social et l’intransigeance du ministère de la Justice et des Libertés.